Heavenletter ™ # 2874 - PETITE Mlle MUFFET - Publiée : le 7 octobre 2008
Heavenletter ™ # 2874 - PETITE Mlle MUFFET - Publiée : le 7 octobre 2008
Dieu a dit :
Ce qui arrive quand vous vous attachez c'est que vous liez des choses ensemble d'une façon particulièrement inappropriée. Vous pouvez vous attacher trop fortement à la façon dont les autres mènent leur vie.
Quand un grand amour entre dans votre vie, vous vous sentez avoir plus de valeur qu'avant que ce grand amour n'apparaisse. De la même manière, quand un grand amour quitte votre vie, vous vous sentez perdre de la valeur.
Vous ne valez pas plus, vous ne valez pas moins non plus. Votre valeur ne dépend pas des appréciations ou des préférences de quelqu'un à un moment donné.
C'est une erreur de penser que votre mérite augmente ou diminue selon la façon dont les autres choisissent de mener leur vie. Vous sentez que vous gagnez et vous sentez que vous perdez.
Le sentiment de gain entraîne toujours le sentiment de perte.
Certaines personnes que vous connaissez comptent davantage pour vous que d'autres. Certaines de ces personnes dans votre vie sont appelées des maris ou des femmes ou d'autres significatifs ou des parents ou des enfants et cætera. Au sens large, qui se tient à vos côtés n'a pas d'importance. Où ils se placent n'a pas d'importance. Vous n'êtes pas un professeur de danse qui chorégraphie les positions et les rôles des autres danseurs.
La danse de la vie est impromptue. Les positions changent à volonté. Personne ne considère les pas d'un danseur comme insoutenables. Et pourtant il vous est arrivé de considérer parfois les actions des autres dans leur propre danse comme impardonnables. Vous avez peut-être été le mât autour duquel ils ont dansé un temps et maintenant ils dansent quelque part ailleurs. Rien ne s'est passé. Ils dansent sur une autre scène et vous devez en faire autant.
Vous ne condamnez pas un partenaire de danse parce qu'il danse avec quelqu'un d'autre ou qu'il a choisi une danse qui n'est pas dans vos choix.
Vous ne pouvez pas régler le tempo pour le cœur des autres. Les cœurs battent leur propre rythme.
Vous n'êtes pas non plus le chef d'orchestre des cœurs. Aucun membre de l'orchestre n'est en faute de jouer de l'instrument dont il joue. Chaque instrument a le droit de chanter comme il chante et un instrument à corde n'est pas en faute d’être un violon au lieu d'un violoncelle, pas plus qu'un instrument à corde n’est en faute de ne pas être un tambour.
De plus quand il s'agit des gens, vous attendez parfois d'eux qu'ils chantent la chanson que vous souhaitez et qu'ils chantent aussi longtemps que vous le désirez. Vous êtes bouleversés quand un ukulélé est un ukulélé. Vous avez eu trop d’attentes. Vous avez trop exigé. Vous devez avoir pensé qu'un ukulélé était un violon. Vous en avez trop attendu et avez exigé d’un instrument simple ce qu’il ne pouvait pas donner et vous fustigez l'instrument d'être ce il est. Cela n'a aucun sens, n'est-ce pas?
Et pourtant vous voudriez insister pour que les gens soient tout ce que vous voulez quand vous voulez alors qu'ils ne sont que de simples instruments qui ne peuvent pas toujours jouer la chanson que vous voulez. Vous avez rêvé qu'ils la jouaient une fois, mais c'était votre propre battement de cœur que vous avez entendu. Peut-être ont-ils pu une fois jouer votre chanson préférée, et maintenant ils ont perdu ce talent, ou peut-être ont-ils perdu leur volonté.
Quelle volonté quelqu'un devrait-il suivre, Mes bien-aimés, la vôtre ou la sienne?
Que faites-vous d'autres gens qui vous diraient ce que vous avez à faire et ce que vous devez être, et quand, et où? Vous pourriez les appeler des petits chefs chicaneurs. Vous êtes atterrés à l'idée qu'il puisse exister des personnes tellement autoritaires. Vous les rayez de votre liste. Et pourtant, vous, quand vous exigez d'une personne aimée de continuer à vous aimer, ou que quelqu'un danse à votre gré, qu'êtes-vous sinon un petit chef chicaneur?
Vous n'avez aucun droit de dire à un autre cœur ce qu'il doit sentir et ce qu'il doit faire. Vous n'avez aucun droit à donner des obligations au cœur d'un autre. Je sais bien que le monde vous dit que vous avez vraiment tous les droits. Le monde peut même vous dire que vous avez été trompés.
Que vous ayez été déçus est un fait. Vous ne seriez pas en train de pleurer si vous n'aviez pas été déçus. Relevez-vous de votre déception, Mes bien-aimés. Vous n'avez aucun prétexte pour rester assis ici comme la petite Mlle Muffet sur son tuffet mangeant son lait caillé et buvant le petit-lait (comptine américaine). Levez-vous maintenant. Laissez-Moi essuyer vos larmes. Allez ouvrir votre frigo, trouvez de la crème fraîche et ensuite réjouissez-vous de la vie et ne prêtez aucune attention à ce que quelqu'un devrait faire selon vous. Venez danser avec Moi maintenant.
Traduit par Annie Claude
Page originale : http://www.heavenletters.org/little-miss-muffet.html

