HeavenLetter™ # 2779 LORSQUE VOUS ÊTES PARFAITEMENT IMMOBILES publiée le 4 juillet 2008
HeavenLetter™ # 2779 LORSQUE VOUS ÊTES PARFAITEMENT IMMOBILES publiée le 4 juillet 2008
Dieu a dit :
Tout est en repos. Aucun frémissement, pas même celui d’une souris. Le repos existe au sein du repos. Et même lorsqu’une feuille se balance, elle se balance dans le repos. Même dans le mouvement, la feuille est en repos. Et vous qui observez la feuille, même lorsque vous êtes en train de bondir, vous êtes aussi en repos. Vous êtes un Être, un Être dont la nature intrinsèque est repos. Même au milieu d’un ouragan, le repos est là. Bien sûr, au fond de vous, le repos règne en maître absolu.
Je suis votre Repos, bien-aimés. Vous ne Me voyez jamais courir dans tous les sens. Dans un repos parfait, J’accomplis toute action. Plutôt, Je n’accomplis pas. J’appelle toute action à Moi. Je prononce son nom, et c’est fait. Dans le repos, tout est facile. Par sa nature même, le repos est fluide. Tout vient à vous lorsque vous êtes parfaitement au repos. Vous n’avez pas à aller vers les choses.
Même lorsque vous courez dans tous les sens, vous êtes au repos. Même lorsque vous êtes en colère et que vous faites des poussées d’hypertension, même alors, vous êtes au repos. Même lorsque vous participez à une course, vous êtes au repos. Votre corps et votre esprit peuvent courir ça et là, pourtant l’intime de votre être est repos.
Prenez appui dans ce repos, bien-aimés, et vous accomplirez davantage. Plus vous êtes à l’aise, plus aisément tout dans l’Univers tombe à vos pieds.
Si vous creusez un fossé, vous le creusez. Vous travaillez dur. Et cependant vous ne faites rien. Votre corps fait de l’exercice. Un trou est creusé. Pendant tout ce temps, vous ne faites rien du tout. Avez-vous compris ce que je veux dire ? Qui, ou quoi, est en train de faire ? Votre corps, votre esprit. Mais vous êtes repos.
Vous étudiez en vue d’un examen. Vous le passez. Vous avez un A. Vous n’avez rien fait. Un A est venu à vous. Vous n’avez pas vraiment créé un A. Vous avez écrit sur une feuille. Quelqu’un d’autre a écrit un A sur votre feuille. On vous a donné un A. Vous l’avez reçu. Et vous l’avez accepté. B, C. D, E pareil.
Le repos est une grande animation, et pourtant il est repos.
Avant, pendant et après la mort du corps, l’animation continue. Le corps s’arrête, mais pas la vitalité de l’Être. Votre Être continue à être omniprésent dans l’Univers. Être est une constante, qui se maintient pour toujours dans son repos. C’est presque comme si vous vous faisiez passer pour un auteur de l’action lorsque en réalité vous êtes le repos et rien d’autre que le repos, avec l’aide de Dieu.
Je vibre le repos. Ce que je vibre est. Ce que je ne vibre pas n’est pas.
Même dans la folie, le repos est. Même dans les hurlements. En toute chose réside le repos du repos. Il existe un aspect de vous qui sait cela, un observateur , qui connaît le mirage de l’activité, qui connaît le repos de la Réalité, qui sait que vous êtes toujours au Paradis, jouant la comédie sur Terre.
L’action est possible seulement jusqu’à un certain point. Les films d’action eux-mêmes ont leurs limites. Les films les plus subtils ont une force plus grande que celle des films violents et décousus. Les films subtils sont plus évocateurs, et leur sens vous transporte jusqu’à des hauteurs calmes et subtiles. Le plus calme est aussi le plus élevé. Parler, c’est seulement parler. Faire, c’est seulement faire. Mais Être, demeure silencieusement au milieu de l’action.
Bien sûr, vous mangez. Bien sûr, vous marchez. Bien sûr, vous nagez. Et pourtant vous êtes beaucoup plus qu’un mangeur, un marcheur, un nageur. Ce que vous êtes réellement ne peut pas être défini, pas plus que Je ne peux l’être.
Et lorsque votre corps nage, où pensez-vous qu’il nage ? Il nage dans l’Océan de votre propre Être.
Que pensez-vous que je sois sinon l’Être ? Que pensez-vous être si vous n’êtes pas l’Être ?
Être est sans attributs, et bien que vous soyez Être, vous êtes cependant un Être Humain sur Terre qui rassemble des facettes de lui-même et qui les appelle des attributs. Vous êtes Être en gerbe, bien-aimés.
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La Bhagavad-Gîtâ, chapitre quatre, titre II : Le Divin Ouvrier.
La Bhagavad-Gîtâ, chapitre treize : Le Connaissant du Champ.
Traduction AD : www.anneduquesne.com
Page d’origine : http://www.heavenletters.org/when-you-are-perfectly-still.html

