Heaven #3837 – Se Cogner l’Orteil – 28 mai 2011
Heaven #3837 – Se Cogner l’Orteil – 28 mai 2011
Dieu a dit :
Tandis que vous tournez en tous les sens sous votre couverture la nuit, vous pourriez tout aussi bien faire la même chose de jour à propos de la vie. Il semblerait que chaque joie soit accompagnée d’au moins trois contrariétés, ou de petits ennuis, voire d’une franche misère. Laissez les contrariétés s’éloigner et gardez la joie. Éradiquez ce sens intime de la contrariété que vous vous êtes permis de développer durant tout ce temps. Vous vous êtes fait beaucoup de tort.
C’est comme si vous vous écrasiez l’orteil, et que vous persévériez à vous le cogner encore et encore. Vous ne voulez pas bouger, changer, modifier votre attitude. Quelqu’un n’était pas sympathique à votre égard ? Vous poursuivez la dispute intérieurement, dans vos pensées. Vous êtes très fort à ce jeu. Vous êtes même un pro.
La personne qui vous a offensée ne reste pas à vos côtés, néanmoins, vous restez à côté de vous-même, hors de vous. Vous gardez l’offense dans vos pensées outragées, comme si vous n’aviez que cela à faire : compter, recompter, souligner, refaire, renouveler tous les affronts qui vous ont blessés et qui vous blessent encore. Vous tenez le compte des offenses subies comme s’il s’agissait d’une grosse liasse de billets.
Laissez partir les offenses et ceux qui vous offensent, et vous ne les verrez même plus. Vous n’avez fait que nourrir la vipère en votre propre sein. Vous vous répétez à vous-même des milliers et des milliers de fois: ‘‘regarde ce qu’ils m’ont fait, regarde comme ils m’ont offensé’’ Et ce faisant vous vous offensez encore et encore. Devez-vous prouver à l’infini leur manque de cœur?
Le fait est que, lorsque vous êtes dans cet état d’esprit, vous renforcez les aptitudes que vous prétendez dénoncer. Vous devenez vous-même insultant. Ces personnes étaient insultantes, et vous le devenez. Ils n’avaient pas de respect pour vous, et dorénavant vous n’avez pas de respect ni pour eux ni pour vous-même, sinon vous ne garderiez pas ce mépris vivant et bouillonnant dans votre cœur, dans votre mental, au point de transformer votre sang en vinaigre.
Ayez des égards pour vous-même et sortez de ce vieil état d’esprit. Une minute dans cet état d’esprit, c’est déjà trop. Vous l’avez eu des années, si ce n’est votre vie entière. Dites adieu à ces vieilles formes de penser. Noyez-les. Faites comme si elles étaient des balles de golf. Imaginez-vous en train de les frapper d’un coup franc et à pleine puissance. La balle de golf se retrouve projetée très loin, au-delà de l’horizon et complètement hors de vue.
Pardonnez-Moi de M’attarder ainsi sur le passé alors que Je vous dis d’en sortir. Mais le fait est que vous ne voyiez pas ce que vous vous infligiez durant tout ce temps. Voyez, puis écartez-vous en. Voyez, puis cessez complètement. Comment pouvez-vous frapper la balle hors du terrain si vous ne la voyez pas d’abord?
Au lieu de golf, imaginez-vous sur un terrain de rugby à frappez du pied les veilles habitudes de penser. Vous en êtes inondé de ces habitudes. Vous croyez que vous devez être au sommet, que vous devez tout contrôler, mais vous vous mettez dans une situation où vous faite advenir encore et encore ce contre quoi vous protestez. Les mêmes vieilles situations ne cessent de revenir sur le terrain. C’est le passé qui vous stimule et vous contrôle. Vous avez été pendant tout ce temps sous son emprise. Vous n’avez pas lâché prise. C’est vous-même qui vous donnez le torticolis.
Si vous vous êtes trainé dans la boue, c’est logique d’en sortir.
Si vous pensez que vous avez été persécuté, alors vous vous persécutez. Vous êtes devenu comme un danseur qui ne connaît qu’un seul pas de danse.
La vie danse sur le rythme de vos propres pensées. Ainsi vous pensez, ainsi vous vivez. Changez vos pensées, et ainsi votre vie changera.
Traduit par Jean-Christophe.
Page originale : http://www.heavenletters.org/stubbing-your-toe.html

