Dieu a dit:

Vous vivez sur les marées de la vie. Parfois les eaux semblent tranquilles et parfois elles semblent brutales. Ce qui fait la différence entre un flot calme et un flot pas tellement calme est peut-être sa vitesse. Ce peut ne pas être la vitesse, pourtant le calme est de tempérament égal et le brutal n’est pas si engageant.

Mais peu importe si la randonnée est tumultueuse ou calme, rapide ou lente, égale ou inégale, longue ou courte, vous parvenez à votre destination.

Vous arrivez là d’où vous n’êtes jamais partis sinon en apparence dans le voyage de votre vie dans le monde. Vous êtes sur une croisière, bien-aimés, et pourtant, votre croisière peut sembler harcelée de dérangements. Les dérangements ne sont que ces choses qui vont finir par se dissiper. Les dérangements sont annonciateurs de changement. Ils sont annonciateurs de croissance.

Bien sûr que vous n’invitez pas les dérangements. Invitez la paix. Et pourtant, quand les dérangements vous rejoignent, ne les prenez pas pour un assaut. Vos plans ont changé, c’est tout. Même au milieu de l’océan, vos plans peuvent changer.

Attirez la vie à vous. Attirez la vie mais n’insistez pas et ne la repoussez pas. Elle se mettra en mouvement suffisamment tôt, passablement comme la lune croît et décroît jour après jour. Le cycle de la lune est court et prévisible. Mais le flux de votre vie peut être une surprise. Vous allez apprécier certaines de ses surprises.

La vie n’est pas un cheval que vous pouvez retenir avec une bride. La vie est plutôt comme un chien chéri qui saute constamment la clôture ou trouve moyen de s’évader de sa cour. Et pourtant, ce chien enjoué revient toujours à vous, branlant la queue et tellement content de vous voir. Le chien peut être couvert de boue et peut vous renverser en vous léchant le visage.

Ce jeune chien enjoué nommé la vie ne veut pas vraiment vous déranger. Il ne fait que s’amuser dans les rues et cela vous déconcerte. Et vous ne pouvez ni dresser ni apprivoiser ce chiot. La vie est tellement turbulente et créative et il y a une telle confluence d’activités quand la vie d’une personne en rencontre une autre et il en va ainsi à travers la planète entière.

Et puis quelquefois la vie semble faire une pause et ne vous accorde pas beaucoup d’attention, ce qui vous permet à vous aussi de reprendre votre souffle.

Dans un certain sens, Nous pouvons dire que la vie est le maître que vous suivez. Vous ne pouvez peut-être pas orchestrer la vie comme vous le voudriez et pourtant vous pouvez être comme vous le voulez.

Peu importe à quel cycle de machine à laver vous êtes rendus et que Je le change maintenant à celui d’interpeller la vie, vous devez emboîter le pas. Vous n’avez pas à claquer la porte ou hurler pour être dans un autre cycle. Tôt ou tard, vous vous retrouverez dans le cycle délicat et, tôt ou tard, vous allez en sortir frais, neufs et propres. Pendant que la vie suit son cours, vous en êtes les conducteurs même quand vous êtes traînés à hue et à dia. Vous pouvez serrer les dents ou vous pouvez sourire. Vous pouvez même rire de toutes ces contorsions par lesquelles vous êtes passés. Vous pouvez leur jeter un éclairage différent. Vous pouvez vous réjouir de ce que vous avez maintenant dépassé tout cela.

Vous êtes toujours bien en avant. Eau chaude, eau froide, trop de savon, pas assez, vous êtes en avant. Peu importe combien vous avez été endommagés, vous en sortez indemnes. Vous traversez les cycles de la vie et vous en êtes les héros. Vous êtes le héros de votre propre vie. Vous avez expérimenté ce que personne d’autre n’a expérimenté et vous vous en êtes sortis, même de l’essoreuse. Ce que vous avez traversé n’a pas réellement d’importance. C’est du passé. Et maintenant vous êtes dans le présent et vous avez triomphé. Vous êtes en train de lire mes paroles, n’est-ce pas?

Traduit par Normand
Page originale: http://www.heavenletters.org/reading-gods-words.html