Heavenletter™ # 3455 – Dans l’Éternité - Publiée le 11 mai 2010

Dieu a dit:

Dans le pays où il n'y a pas de temps, se précipiter est inouï. Être trop lent, en avance ou en retard est également inouï. Ne serait-ce pas le Paradis, s’il n'y avait pas de rythme, ou, si le rythme qui était là était votre propre rythme, juste tel qu'il est? Il n'y aurait ni hâter, ni gâter. Dans le pays sans temps, il n'y aurait pas de temps à gaspiller. Il n'y aurait pas de temps du tout.

Que serait votre vie si vous étiez élevés loin de la machination du temps du pays de la Terre?

Le temps n’est-il pas devenu tel un fouet? Le temps ne vous a-t-il pas menés à bout de souffle? Le temps ne vous a-t-il pas traqués? Le temps a un battement, et le temps vous a fait des ecchymoses. Le temps a été un maître colérique. Il est dit que le temps n'attend personne. Il est plus vrai de dire que le temps vous frappe sur la tête et plombe votre vie sur Terre. Figés dans le temps, vous pouvez à peine bouger assez vite. Il n'est pas facile d'être juste à temps, ou à temps, ou même à l'heure. Vous êtes alourdis avec le temps.

Ah, être sans avoir à s'incliner devant le temps. Ah, ne pas avoir à considérer le temps à chaque instant. Ah, juste glisser dans l'éternité, hors de l'usure du temps. Se soustraire au carcan du temps. Être réglé sur votre propre temps et ne pas compter son écoulement.

Dans l'éternité, tout le monde est jeune. Tout le monde est frais. Il n'y a pas de vieillesse. Et sans le temps, il n'y a pas d'espace, car le temps et l'espace sont une seule et même chose regardée sous des angles différents. En l'absence d'espace, il y a le Ciel, sans limite, vaste, vaste, vaste, excellent. Sans espace, il n'y a pas de charges. Il n'y a rien à porter, et nulle part où aller. Il n'y a pas de montagne à franchir. Il n'y a pas d'accident. Il n'y a pas de routes, pas de pare-chocs à choquer. Personne ne peut vous laisser tomber. Personne ne peut vous quitter, car il n'y a pas d’ailleurs, sauf être avec vous sur le bord de la plage, comme c’est. Bien sûr, l'amour ne vient pas par bribes, et il n'y a nulle part pour vous où être abandonné.

Même ainsi, tout cela étant dit, le temps et l'espace peuvent aussi vous donner de grandes bénédictions. Vous passez un bon moment. Vous êtes dans un bel espace. Vous pouvez courir dans l'océan, et vous pouvez faire des châteaux de sable sur le rivage. Vous pouvez ramasser des cailloux. Vous pouvez courir après quelqu'un. Vous pouvez monter dans une voiture et aller au loin, ou vous pouvez prendre un milkshake.

Le temps et l’espace peuvent vous faire glisser vers le bas, et pourtant, en même temps, ils vous offrent une fête singulière.

Le fait est que vous avez choisi de vous acclimater au temps et à l'espace. Vous avez choisi de vous glisser dedans. Vous avez choisi d'être sur Terre inondés par le temps et l'espace. Vous avez choisi de résider dans ce pays imaginaire pour une certaine durée. Vous ne vous êtes pas condamnés à chronométrer sur Terre. Vous vous êtes fait un don, et vous avez fait un don à la planète. Il s'agit d'une rêverie temporaire où vous vous trouvez.

Pendant que vous y êtes, rêvez bien. La Terre est l'argile avec laquelle vous jouez, et vous la travaillez à la main. Vous lancez l'argile d’une main à l’autre et de droite à gauche. Vous et Moi pratiquons tous deux le modelage d’argile. Vous avez une bonne argile à travailler. Profitez-en bien. Profitez-en pour en faire des images, des formes et coloriez-les, et amusez-vous à les jeter au loin. Profitez, bien-aimés, profitez, car Nous jouons ensemble à chaque moment du temps qui n’est pas du tout du temps.

Traduit par Christine
page originale : http://www.heavenletters.org/in-eternity.html