Celui qui Sourit
Le mot ‘‘découvrir’’ signifie que tu dévoiles quelque chose qui était auparavant voilé aux regards. Peut-être as-tu toi-même dissimulé ce qui est caché. Peut-être qu’au départ tu savais tout, que tu as ensuite tout recouvert d’un voile, et que maintenant tu cherches du regard ce que tu as dissimulé à toi-même. Du coup tout s’éclaire. Rien n’était caché à ton regard jusqu’à ce que tu le dissimules toi-même, te donnant ainsi la joie de les redécouvrir.
Il n’y a plus désormais de raison de se cacher quoi que ce soit.
Tu es Christophe Colomb qui découvrait de Nouvelles Terres. Tu les as toujours connues. Elles étaient toujours alignées dans ton champ de perception. Maintenant tu trouves simplement ce que tu avais toi-même posé quelque part et dont tu prétendais avoir tout oublié.
Mais tu n’es pas un novice. Non. Loin s’en faut.
C’est comme les jours de Pâques où l’on cherche des œufs dans le jardin. Tu as dissimulé des œufs et tu as prétendu ne plus savoir où ils étaient. Maintenant tu te démènes et, avec surprise et ravissement, tu les trouves de nouveau.
Le fait est que rien ne t’est caché. Tu joues à un jeu comme si tu ne pouvais pas voir ce que tu as toujours connu. Et maintenant tu joues à un jeu qui consiste à découvrir inopinément ce que tu prétendais avoir caché.
Il se dit souvent qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Or tu désirais tant qu’il y ait quelque chose de nouveau que tu l’as caché au loin pour le découvrir ensuite. Tu es celui qui cache et celui qui cherche.
Comme un chien qui a enterré un os, tu déterres ce que tu as enfoui dans un recoin de ton esprit. Tu as caché quelque chose à ton cœur. Et c’est ton cœur qui s’éclaire lorsque tu fais une découverte.
Tu as même caché ta lumière sous un boisseau. Quelle joie tu ressens lorsque tu tombes sur elle ! D’abord, une lumière faible, difficilement perceptible, et ensuite, en un clin d’œil, tout ce que tu vois est lumière, une lumière qui émane de toi. Tu t’inclines devant cette lumière que tu dis Mienne.
Tu prétendais être dans une caverne sans lumière, jusqu’à ce que tu découvres que tu avais apporté ta propre lumière avec toi. Tu avais simplement oublié. Tu avais oublié la lampe de poche qui t’accompagne. Si tu ne sais qu’elle est là, il est peu probable que tu la sortes pour éclairer le monde. Et pourtant c’est toi qui projette de la lumière au monde.
L’obscurité est une pure invention. La lumière est la seule chose qui soit. La lumière est la lumière. Tu n’as pas besoin d’un contraste. C’est un mythe. Lorsque tu aimes, tu es la lumière que tu recherches.
Ma lumière est lumière, et tu es Ma lumière fouillant la Terre à la recherche d’elle-même. Dans quels yeux regardes-tu maintenant sinon dans les tiens?
Ne laissons pas dire que Je ne peux être vu. Bien sûr, Je suis vu. Je suis vu à travers toi. Tu es comme le projectionniste qui projette Ma lumière, seulement tu t’es endormi sur le projecteur.
Bien assez tôt, tu oseras être comme Je t’ai créé. Tu oublieras les autres choses pour te souvenir de la seule Vérité. Tu seras l’étendard de la Vérité brillant dans le firmament. Tu te souviendras que tu as le soleil dans ta poche, tu le sortiras comme un miroir où tu te contempleras, où tu contempleras aussi ce que toi et Moi avons forgé.
Ce jour réserve un heureux événement. C’est le jour tant attendu. Le jour où Je décide que tu te réveilleras. C’est le jour où dès ton réveil tu Me verras sourire. C’est le jour où tu sauras que tu projetteras Ma lumière sur le monde. Le jour où tu seras Celui qui sourit.
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: http://www.heavenletters.org/celui-qui-sourit.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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