Dieu a dit:

Vous pouvez être un Être très Élevé qui a des habitudes et des manières et des idées qui ne vous reflètent pas comme l’Être Élevé que vous êtes. C’est pour cela qu’on dit que le mendiant à votre porte pourrait être le Christ. Les phénomènes extérieurs ne vous disent pas toute l’histoire. C’est une des très bonnes raisons pour lesquelles il ne faut ni être persuadé ni dissuadé par les apparences ou par la richesse ou la pauvreté ou par rien du tout.

L’information peut être une chose ou une autre, peut être valide ou invalide. Les apparences peuvent être une chose ou l’autre. Les bonnes manières ou les mauvaises peuvent varier. Nous parlons de vos concepts et vos préceptes et ce qu’ils signifient pour vous.

Le plus pauvre peut être le plus riche. Le plus riche peut être le plus pauvre. Où regardez-vous, et que recherchez-vous ?

La personne semblant la plus ordinaire pourrait être extraordinaire. La personne semblant la plus extraordinaire pourrait être un feu de paille.

Le plus sage pourrait être le plus fou. Le plus fou pourrait être le plus sage, comme dans les contes de fées où le plus jeune fils ignorant est le plus sage de tous et gagne parce qu’il est innocent et voit véritablement ce qui est devant lui. Et voilà pourquoi il est dit : « La vérité sort de la bouche des enfants. »

Le lecteur le plus avide pourrait être moins conscient que quelqu’un qui ne sait pas lire. Quelqu’un qui ne sait pas lire peut être mieux à même de voir par lui-même.

Oui, soyez très prudent par rapport au fait d’être pris dans le jugement. Trop souvent, le jugement – les conclusions auxquelles le jugement mène – vous dénie la grande aubaine d’une conscience plus large.

Il a été dit que rien n’est ce qu’il semble. Humm, Je n’irais pas aussi loin. Parfois les choses sont exactement ce qu’elles semblent. Ce que Je fais est de faire valoir l’argument de l’ouverture d’esprit sur l’étroitesse d’esprit.

En vérité il y a de nombreuses possibilités entre la vérité et les conséquences. Soyez méfiants de trop peu de choix. Le concept de soit/soit amoindrit vos chances. Faites attention d’être si sûrs de ce qui constitue la bonté ou ce qui constitue quoi que ce soit.

Vous rappelez-vous la fable où le lion était sur le point de manger la souris ? La souris a couiné : « Un jour je pourrais t’être utile. »

Le lion a rugi : « Comment une souris peut-elle être utile à un lion ? »

Alors que le lion rugissait, la souris s’est échappée.

Quelques temps plus tard, le lion a été pris dans un piège de chasseur. Enroulé dans une corde, le lion ne pouvait pas s’échapper. Le rugissement du lion impuissant résonna dans la jungle.

La petite souris entendit le rugissement et courut aider le lion. Avec ses petites dents, elle grignota la corde et libéra le lion. Même le plus petit peut aider le plus puissant.

Personne ne sait tout. Personne ne peut être sûr qu’il a raison dans chaque cas. Il est possible dans le monde d’être trop sûr. Qui est le lion dans l’histoire ? C’est vous.

C’est davantage que les dents de la souris qui ont libéré le lion. La souris a cru qu’elle n’était pas trop petite pour sauver un puissant lion.

Si la souris avait cru qu’elle était trop petite, elle aurait pu ne pas accourir pour sauver le lion. Et, bien sûr, si la souris n’avait pas échappé au lion, elle n’aurait pas été en vie pour sauver le lion.

Des choses plus étranges sont arrivées dans la vie dans le monde, n’est-il pas ?

Qu’est-ce qui n’est pas possible dans ce monde lorsque vous êtes ouverts à la possibilité ? Qu’est-ce qui n’est pas possible même quand vous pouvez ne pas être ouverts à la possibilité ?

Vous ne savez même pas de quels miracles vous pouvez avoir fait partie jusqu’ici. Comment savez-vous avec certitude que vous n’avez pas marché sur l’eau ? Tout le monde peut être un faiseur de miracles qu’il le croie ou non.

Mes enfants humains sont très rapides à remarquer leur taille et à s’y fier. En fait, les animaux peuvent ne pas même considérer le concept de grand ou petit de la même façon tout comme ils ne pensent pas au riche et au pauvre.

Ouvrez votre cœur et esprit au plus grand, et alors, devinez quoi, vous êtes plus grand.

Traduit par Anaïs Cabanes
Page originelle:http://www.heavenletters.org/the-lion-and-the-mouse.html