Heavenletter #4377 – Comme les Ailes d’un Papillon – 18 novembre 2012
Dieu a dit:
Venez à Moi. Volez sur les ailes des anges. Vos ailes sont sous vos pensées, plus profondes que la pensée, plus élevées que la pensée. Vos ailes sont votre cœur. Elle viennent de votre âme. Vos ailes sont en train de bourgeonner. Vous prenez votre envol vers Moi, ce qui revient à dire que votre conscience se déploie comme les ailes d’un papillon et ainsi, vous venez à Moi sur les ailes des anges, si on peut dire. Vous n’avez à voler que vers où vous êtes déjà. Vous n’avez jamais été loin de Moi. Jamais vous n’avez été autrement que bien assis dans le Domaine du Ciel qui n’est pas du tout un domaine. C’est un espace magnifique, pouvons-Nous dire sans plus de précision, qui n’est pas du tout un endroit, mais que Nous pouvons nommer espace, alors que même l’espace n’existe pas. Il est peut-être plus exact de dire le non-espace où Nous, en tant qu’Un, habitons déjà et depuis toujours.
Nous pouvons l’appeler l’espace dans Mon cœur où il n’y a pas d’exclusivité. Personne ne peut être exclu de l’Un. Nous sommes -- JE SUIS amour -- et vous êtes amour et l’amour existe, non pas ici, non pas là, mais partout.
L’amour n’existe pas moins sur Terre qu’il n'existe au Ciel. La différence est qu’au Ciel, on ne dédaigne pas l’amour, on ne le met pas en réserve, on ne le camoufle pas sous le faux prétexte de l’amour-propre ou celui de ne pas être blessé ou quelque chose du genre qui ne vaut pas le prix qu’il coûte. Vous refuser de donner et de recevoir l’amour est impensable. Cependant, vous y avez pensé et l’avez adapté à votre monde et à votre vie.
Oh! Non, bien-aimés bien-aimés, ouvrez votre cœur à tout l’amour qu’il y a au Ciel et dans votre cœur. Entendez-Moi. Écoutez Mon cœur qui est entièrement à vous. Entendez Mon cœur. Laissez Mon cœur parler au vôtre, ce qui revient à dire, laissez Mon cœur parler à Mon cœur, le cœur à Moi qui réside en vous.
Laissez votre soi-disant cœur parler en son propre nom. Il est un orateur puissant. Il est plus paisible et plus subtil que toutes ces choses auxquelles vous vous affairez et beaucoup plus puissant. Votre cœur est tellement puissant qu’il vous est venu à l’esprit qu’il était trop puissant. Par conséquent, vous l’opprimez. Votre cœur magnifique, vous l’opprimez. Vous le mettez en attente, de côté dans un coin jusqu’à ce que — jusqu’à ce que quoi? Jusqu’à ce qu’il puisse sortir sans danger?
Ce n’est pas votre cœur qui s’inquiète d’être blessé. C’est votre orgueil. L’alter ego de l’ego, l’orgueil, doit se protéger. Votre cœur n’a pas besoin de protection. Votre cœur n’est pas un martyr et votre cœur n’a pas à se cacher de lui-même. Votre cœur est la plus belle rose du monde et vous le mettez de côté, attendant, attendant quoi? Un gros lot? Un dividende? L’amour de votre cœur est votre dividende. L’opposé de la tendresse de votre cœur est la peur, la peur du rejet, la peur de ne pas être suffisamment honoré. Honorez votre propre amour. Votre propre amour est votre courage. Qu’avez-vous besoin d’une médaille quand votre cœur vaut de l’or?
Que vous en a-t-il coûté pour pouvoir dire: «J’ai gagné le ruban bleu de ce que le monde dit être important et puissant».
Tôt ou tard, vous allez vous rendre compte que vous dissimulez le plus grand des trésors de toute la vie et vous le sacrifiez au nom d’un emblème, d’un trophée, d’un pitoyable substitut. Quelle possible valeur peut-avoir à vos yeux de rejeter votre cœur et d’y substituer un frappeur d’urgence choisi par votre esprit mal guidé -- Mon Cœur, prêté à Mes Enfants, ne laisse pas l’esprit inconstant du monde prendre le dessus sur ton cœur. Que le drapeau de l’amour et du libre arbitre flotte puissamment.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/like-a-butterfly-s-wings.html