Heavenletter #1594 Souvenez-Vous de Où Vous Allez, 31 mars 2005
Dieu dit :
Quand vous marchez à travers les broussailles, quand vous frayez votre chemin parmi les branches et les ronces, vous ne râlez pas à chaque épine qui vous effleure. Vous êtes en route vers quelque chose d'énorme: vous ne vous en faites pas tant pour de simples ronces. Ce ne sont pas des ronces qui vont vous décourager. Ce ne sont pas quelques épines qui auront raison de votre détermination en occupant toutes vos pensées. Parce que vous êtes en chemin.

Ainsi, lorsque plusieurs éléments semblent empiéter sur votre vie et vous contrarient, souvenez-vous que vous êtes en chemin vers quelque chose de grand. Ne vous inquiétez pas des ronces qui vous éraflent. Vous avez mieux à penser qu'à des ronces. Elles sont là, mais elles n'ont pas à se mettre en travers de votre route.

Considérez par exemple que vous êtes en chemin vers la paix. Il y a des échauffourées sur la route, mais vous ne vous y arrêtez pas. Vous êtes en chemin. Même si vous entendez du tohu-bohu et de la mitraille dans le lointain, vous ne vous arrêtez pas.

Mes bien-aimés, vous êtes tous en chemin. Il peut y avoir des aires de repos sur la route, mais vous n'êtes pas tenus de vous arrêter à chacune d'elles. Les interférences n'ont pas besoin d'interférer. Ne soyez pas séduits. Car ce n'est pas seulement ce qui est beau qui séduit. Vous avez fait de vos problèmes de splendides sirènes qui vous détournent de votre route. Vous vous êtes arrêtés ici et là pour débattre avec eux. Vous vous êtes endormis avec eux. Vous les avez retournés et retournés dans votre esprit et, tôt ou tard, vous finirez par vous lever et par les laisser où ils sont. Pourquoi alors s'y attarder en première instance?

Ne laissez pas les tracas vous exténuer. Même une montagne de tracas ne doit pas vous exténuer. Les tracas ne sont que des tracas: vous les trouverez à la maison, vous les trouverez sur la route. Ils n'ont pas à se saisir de vous. Laissez-Moi Me saisir de vous.

Laissez l'amour se saisir de vous. Laissez la beauté et la joie. Oubliez les tracas. Oubliez les problèmes. Ils sont insignifiants et, tôt ou tard, ils finiront par disparaîtront, laissant leur place à d’autres. Ne vous laissez pas harceler. Cessez aussi de les chercher partout, et peut-être cesseront-ils de vous harceler.

Dans le monde relatif, il y aura des problèmes. Mais que sont-ils vraiment ? Vous les triez en gros problèmes, en petits problèmes, en nombreux problèmes, puis vous tirer les cartes et jouez avec eux. Vous devenez obnubilés par eux et absorbés en eux. Vous les entassez, puis vous laissez tout tomber. Finalement, qu’avez-vous accompli?

Voyez ces insignifiantes irritations comme si c’étaient des fourmis. Si vous adoptez une vue d’ensemble, ce n’est vraiment que cela. Elles ne sont rien, vraiment. Souvenez-vous du lieu vers lequel vous vous acheminez. Enjambez ces fourmis. Ne leur accordez aucune importance. Elles n’ont pas voix au chapitre.

Laissez-vous entraîner par de meilleures choses. Laissez-vous entraîner dans Mes bras. Je vous porterai au-dessus de la fourmilière et vous découvrirez que vous pouvez enjamber (et accepter) n’importe quel tracas avec sérénité. Dans Mes bras, vous découvrirez que vos foulées sont immenses et que vos jambes peuvent franchir tous les petits problèmes qui fourmillent à vos pieds.

Ne les mettez pas au centre de la scène. D’ailleurs, il n’y a pas de public à qui vous devriez les présenter. Les problèmes ne sont que ce qu’ils sont. Ils n’ont pas à comprimer votre cœur. Vous êtes plus fort et plus puissant que le plus gros d’entre eux.

Ne les respectez pas tant. Ne leur accordez pas tant d’estime. Ils vont et viennent : ce ne sont que des problèmes. Même s’ils déferlent sur vous, vous n’êtes pas tenus de vous laisser emporter.

Traduit de l’anglais par Jean-Christophe.
Page originale : www.heavenletters.org/remember-where-you-are-going.html