Dieu dit:

Nous avons une assignation, vous et Moi. Il y a longtemps, Nous avons déterminé un rendez-vous pour nous rencontrer. Vous êtes conscients du rendez-vous, cependant vous avez oublié quand et où mais Moi, Je n’ai pas oublié.

Je vais vous trouver là où vous êtes, Je connais le moment précis et Je serai là. Vous n’avez pas à vous préoccuper de ça parce la situation est bien en main. Peut-être qu’à un moment où vous vous y attendrez le moins, vous allez constater. Vous saurez que quelque chose s’est produit. Même sans la vue, vous saurez que Je Me tiens devant vous, ce qui revient à dire que vous apparaissez devant Moi, que Nous nous sommes rencontrés à une heure déterminée, que Nous nous sommes retrouvés face à face, main dans la main, unis dans l’amour, éclairés dans la lumière, triomphant dans l’amour et la lumière, Nos cœurs éclatant de joie alors que, en perception, un cœur était perché sur un arbre d’amour, d’amour tellement grand, tellement englobant qu’il n’y a rien d’autre à voir, rien d’autre à connaître, rien d’autre à vouloir connaître, rien d’autre autour, tout, sauf l’amour, étant relégué à l’arrière-scène ou tout, sauf l’amour, s’étant dissipé pour ne plus jamais revenir, ne plus jamais être sollicité, rien sur quoi trébucher, rien à réexaminer, rien à connaître que d’occasionner l’amour, l’amour suprême, l’amour montant un cheval de bataille blanc, l’amour bondissant, l’amour dirigé sur lui-même, l’amour pur, l’amour sautant par-dessus les Cieux et l’amour se précipitant sur l’autoroute de tous les cœurs, du Cœur Un qui n’a pas de pair.

Comme il y aura lieu de se réjouir au Ciel! Bien sûr, rien d’autre n’existera que la réjouissance et là où est la réjouissance est aussi le Ciel. Tous les pays seront remplis d’amour abondant, d’amour surmontant tout et il n’y aura plus d’obstacles de nouveau comptés mais plutôt l’amour gagnant le jour comme un éclair, l’amour dans toutes les directions, l’amour dirigé vers le cœur et émanant du cœur, l’amour se dépassant lui-même, l’amour absolument total mais pas trafiqué, seulement un serein sentier de lumière sur lequel l’amour voyage et ne connaît rien d’autre que lui-même.

Vous voulez le Ciel, bien-aimés? Ça, c’est le Ciel. Il est juste devant vous. Rapprochez-vous tout simplement. Persistez à vous rapprocher et le Ciel vous assaillira. Le Ciel vous fera faire demi-tour et votre cœur bondira dans le Mien. Votre cœur se déposera sciemment sur le Mien et vous allez répéter le premier son qui est sorti de Ma gorge. Vous direz: «Ah!». Vous ne saurez dire rien d’autre.

Si vous aviez encore du vocabulaire et sentiez le besoin de parler, alors vous diriez:

«Merci, Dieu. Merci de m’avoir donné la vie pour que je puisse penser que j’erre jusqu’à ce que Je constate que Tu m’as frappé en plein cœur, aussi grand que la vie, plus grand que la vie, plus vaste que l’horizon, infini comme le Ciel, éternellement Nôtre. Oh, merci, Dieu, d’avoir restauré la Vérité en moi pour qu’ainsi je puisse oublier ma folle fantaisie et retourner à Moi-même, comme si je n’étais jamais parti, car, en vérité, je ne suis jamais parti. Je n’avais que cousu mes paupières pour m’empêcher de voir qu’une telle fortune d’or puisse vraiment m’appartenir.

Et maintenant je peux voir. Maintenant, j’ai marché vers Toi, vers le Palais et vers le Cœur de Tout. Oh!, devenir Unité. Oh!, me tenir droit et grand dans l’Unité et pourtant ne pas me tenir du tout, m’immergeant dans l’Unité, me retrouver là où il n’y a pas de terre ferme, seulement la Profondeur de l’Océan, seulement pour être Un avec l’Océan, pour connaître la magnificence, pour connaître la beauté, pour ne connaître que tout ce qu’il y a à connaître, pour connaître l’amour, pour connaître la lumière et pour savoir que je suis la lumière que Tu tiens élevée, pour me prélasser dans Ta lumière, pour savoir qu’elle est Mienne et qu’elle l’a toujours été, pour saisir ceci, pour sentir cette conscience me posséder, pour me faire arrêter dans mes dispersions, pour être sidéré, pour que je devienne entier, pour que je devienne moi et que je devienne Toi, Toi pour toujours, Toi comme l’Unique, personne n’étant le solitaire, seulement l’Unité, me plaçant devant le fait du Ciel, n’ayant plus pour esclavage que l’amour et rien d’autre que l’amour, rien d’autre que l’Unité, marqué à jamais du sceau de l’amour, existant en tant qu’amour et sachant la Vérité, la sachant une fois pour toute, la sachant pour tous ceux qui ne la connaissent pas encore, la sachant d’une façon inviolable, connaissant Dieu et reconnaissant Dieu en chacun».

Traduit de l’anglais par Normand Bourque.

Page originale: http://www.heavenletters.org/no-one-the-lonely.html