Dieu a dit:

Quelle agréable odeur que le parfum des lis dans votre bureau. Vous n’avez pas à voir les lis pour savoir qu’ils sont là, ces lis nubiles heureux d’être sur votre bureau, heureux de vous bénir, heureux d’être en votre présence, heureux d’être remarqués, heureux de capter votre attention.

Vite extraits du sol dans lequel ils ont poussé, ils sont heureux de passer un court moment à l’intérieur sur votre bureau. Ne Me dites pas que les lis des champs ne vous aiment pas. Ils transpirent l’amour pour vous.

Les lis exhalent leur parfum merveilleux comme une offrande envers vous. Un lis se sent en plénitude dans son amour pour vous. À votre tour, vous ressentez cette plénitude dans l’amour que le lis vous offre. Un lis pour votre amour. Votre amour pour un lis. Voilà le cosmos. Voilà votre cœur.

De même, vous n’avez pas à Me voir pour savoir que Je suis tout près de vous. Vous ne pouvez Me voir. Je ne saurais être vu et pourtant, comment pouvez-vous ne pas reconnaître Ma Présence? Que Ma Présence soit sanctifiée et soyez vous-mêmes sanctifiés, vous qui n’êtes jamais hors de Ma Présence. Vous nagez dans Ma Présence.

Apprenez les bienfaits de la reconnaissance. Percevez. Percevez-Moi. Je laisse une traînée de miettes pour que vous les suiviez et qu’elles vous conduisent jusqu’à Moi. Soyez perceptifs. Voyez-moi comme une comète et suivez-Moi à travers le firmament. Suivez les traces de Ma Présence. J’ai répandu des fleurs pour vous. J’ai répandu les lis qui sont sur votre bureau.

Peu importe par quelle main les lis vous ont été livrés, ils l’ont été par Ma main. Vous avez reçu de Dieu un cadeau merveilleux. C’est comme si je mettais de côté toutes mes courses pour vous. C’est comme si Je mettais tout en suspens pour l’importance de placer un bouquet de lis devant vous.

Avant le printemps, avant que les lis de cette année ne percent le sol de la Terre, ils attendaient avec impatience le jour où ils vous seraient offerts par Ma main de leur part, de leur part pour votre délectation. Comme les lis des champs sont prévenants. Ils désiraient depuis longtemps être dans une fiole sur votre bureau de fortune. Les lis sont de la royauté qui vous est présentée.

Il n’y avait pas d’occasion spéciale pour ce cadeau. L’occasion, c’était vous. Vous désiriez un signe de Dieu. Un signe de Moi était déjà en route vers vous avant même que vous ne sachiez que vous désiriez un signe. Il vous était présenté avant même que vous ne sachiez que vous en aviez le désir. Ce n’est que lorsque vous êtes entré ce matin dans cette pièce remplie du parfum des lis que vous avez commencé à vous rendre compte de ce que vous désiriez un tel message de Ma part à travers le lis. Maintenant ce lis est vôtre et vous savez désormais qu’il y a un Dieu du Ciel Qui vous connaît.

Et maintenant, quand vous observez s’ouvrir les lis trempant dans l’eau du pot reposant sur votre bureau, eh bien! alors, les pétales semblent s’ouvrir devant vos propres yeux. Les fleurs de lis en forme d’étoile vous ouvrent leurs pétales comme si ces derniers vous tendaient les bras. Comme les vrilles et les longs filaments internes tremblants des fleurs de lis se précipitent pour vous accueillir. D’où origine ce doux parfum, vous demandez-vous, et comment se répand-il dans l’air ambiant pour vous atteindre, vous-demandez vous. Le parfum et la beauté visuelle des lis sont allés très loin pour vous livrer leur essence. Vous pénétreriez le cœur du lis si vous saviez comment. Vous deviendriez le lis lui-même vous regardant d’un même amour que celui avec lequel vous le regardez.

« Oh!, lis pleinement épanoui, tu as dérobé mon cœur!», diriez-vous. «Tu ne m’as donné d’autre choix que de connaître ton amour et l’amour de Celui Qui demanda à un homme de la Terre de cueillir ces précieux lis et de me les remettre de sorte que je puisse connaître leur Père Qui est aussi mon Père et que je connaisse Son amour total pour les lis et pour tout ce qui pousse sur Terre, y compris moi. Mon Père m’a cueilli d’un jardin d’Éden et m’a présenté à moi-même de sorte que je puisse connaître l’amour dont je proviens et que je dois rayonner, aussi simplement que vous, lis pleinement épanouis, vous qui avez dérobé mon cœur et me l’avez rendu.»

Traduit par Normand
Page originale: http://www.heavenletters.org/the-scent-of-lilies.html