Vous n’êtes dépendant de rien, sinon de Moi. Vous pouvez dépendre de Moi. Parce que votre cœur a été touché par ceci ou cela, vous pourriez ne pas y croire. Mais pensez-y. Pensez-y. Je suis toujours à vos côtés. Je ne vous quitte jamais. Ne voyez pas dans les événements du monde des signes de Ma faveur ou de Ma colère. Vous êtes bien plus grand que tous les événements du monde réunis. L’amour est plus grand, et Je suis Amour. Vous l’êtes aussi et trop souvent vous l’oubliez. Vous avez tendance à vous diminuer, à vous faire plus petit que vous l’êtes. Bien sûr, c’est ce que vous faites, ou sinon vous éprouveriez une plus grande joie dans la vie.

Vous ne seriez pas tant inquiet de tant de choses. Vous ne seriez ni si exalté ni si dépité. Vous ne dépendriez pas de tout ce dont vous dépendez présentement. Vous n’accorderiez pas tant d’importance aux attentes. Vous en auriez quelques-unes, mais votre bonheur n’en dépendrait pas.

Devez-vous absolument souffrir? Je dis que non. Je dis que la souffrance relève de votre choix. Je dis que si vous pouvez produire de la souffrance, vous pouvez aussi la défaire. Vous n’êtes pas tenu de prendre la souffrance pour argent comptant. La souffrance n’est pas une petite chose, pourtant vous en avez fait une chose trop grande. Vous avez peut-être même porté la souffrance tel un étendard. Peut-être aimez-vous les stigmates que vous portez.

Vous n’allez pas aimer entendre cela, pourtant la souffrance est une complaisance de votre part. C’est comme sucer son pouce. C’est se sentir désolé pour soi-même. C’est un peu tout saccager. C’est une colère mais qui fait bonne figure. La souffrance vous dit que vous êtes une victime des circonstances et vous conforte dans ce statut.

Regardez, lorsque vous traversez une rivière, vous émergez de l’autre côté. Vous êtes qui vous êtes peu importe de quel côté de la rivière vous vous trouvez. Lorsque vous vous inventez un fleuve d’événements difficiles et que vous l’appelez souffrance, vous êtes toujours vous-même. De l’autre côté de la rivière, lorsque vous êtes moins attaché au courant de la souffrance, vous êtes toujours qui vous êtes. Avant ou après la souffrance, vous êtes toujours vous.

Vous n’avez pas besoin d’être plus triste, vous avez besoin d’être plus sage. Inutile de vous aventurer dans la rivière de la souffrance. Devez-vous vraiment la traverser? Il y a une fin à la souffrance. Tôt ou tard, vous la dépassez presque complètement. Dans ce cas, alors, n’attendez pas : affranchissez-vous de la souffrance une fois pour toute.

Car, de grâce, vous avez jusqu’à présent souffert avant un événement puis pendant l’événement, puis après, puis bien longtemps après encore. Abandonnez la souffrance maintenant. Elle n’est pas vous. Qu’importe le poids de l’événement qui a apparemment provoqué votre souffrance, délogez-la. Enlevez ce manteau de souffrance.

Bien sûr, la souffrance vous a fait croire en elle. C’est vous qui acceptez de vous l’imposer. Vous n’êtes pas tenu de verser dans le tragique. Pas du tout. Vous êtes plus précieux que la souffrance. Finissez-en une fois pour toute. Votre vie n’en dépend pas. Prenez d’autres décisions.

Vous vous sentez abandonné? D’accord, maintenant c’est à vous d’abandonner la souffrance. Vous avez été désavoué? D’accord, vous avez été désavoué. Vous avez été délaissé ? D’accord, vous avez été délaissé. Maintenant cessez de vous flageller sans arrêt à ce sujet. C’est vous que vous avez abandonné, délaissé et désavoué en fin de compte. Inutile de vous mettre des étiquettes comme ‘‘abandonné’’, ‘‘délaissé’’ ou ‘‘désavoué’’. Laissez tomber ce vocabulaire. Cessez de vous coller sur le front des étiquettes négatives. Retirez-les. Mettez-en de nouvelles. Tenez, voilà celles que Je vous propose :

‘‘Je suis magnifique. Dieu m’aime. J’ai une immense puissance en moi. Je suis lumière. Je suis l’enfant aimé de Dieu. Je suis amour. Je suis aimé. Rien ne peut vaincre l’amour que je suis.’’