Heavenletter #5021 – En Marchant dans un Joyeux Défilé – 24 août 2014
Dieu a dit:
Comme la vie sur Terre est bizarre! Qui aurait pu penser à un tel méli-mélo? Quelle incroyable broderie d'histoire de la vie. Chaque jour est une histoire. Il y a tellement d'intrigues et de sous-intrigues, tellement de personnages entrant et sortant. Comme des vagues et comme les sables du temps, les histoires de vie se tissent et se détissent, puis l'arrivée d'une nouvelle distribution de personnages et le monde continue. Fini le passé et le futur n'est pas encore arrivé, cela dit, dans les termes du monde. Chaque jour, un nouveau futur se prononce et vous ne pouvez jamais le devancer. Par hasard, il n'y a pas non plus de passé. Les vagues effacent les concepts de passé et de futur.
La vie sur Terre est occupée, occupée. Il y a beaucoup de bousculement. Les priorités se retrouvent toutes dans le même panier et chacun sur Terre a des opinions mitigées de sorte que la vie ne semble jamais se clarifier. Sur Terre, il n'est pas question de définir la vie. Dès que vous pensez l'avoir définie, il y a un gros sifflement de nouvelle vie. Vous ne pouvez la rejoindre. Bon gré mal gré, vous ne pouvez non plus être derrière elle même si vous le croyez. Vous êtes tout à fait à jour.
Il y a amplement de choses qui ne semblent pas tourner rond dans la vie et pourtant la vie ne se trompe pas. La vie est ce qu'elle est. Comment peut-elle se tromper? Ce n'est peut-être pas ce que vous désirez, mais la vie est telle qu'elle se présente.
Nous pouvons voir la vie comme une longue méditation traversée de mouvements et d'émotions. Il y a le temps du coucher, le temps du lever, le temps du rêve et aussi le temps du rêve éveillé. La vie est bizarre.
Néanmoins, la vie est un moment agréable et excitant à passer et une bonne façon de dépenser votre temps. C'est une chance sur un million. C'est le Plus Grand Spectacle sur Terre.
Qui aurait pu imaginer cette variété d'expériences et cette distribution irrépétable de personnages, aucun n'étant semblable à l'autre. C'est étrange. La vie est comme un Défilé de Pâques, mais en plus grand, plus fantastique dans ses rondes autour de la Terre avec les planètes et les étoiles qui suivent sa circonférence.
Et les âges des siècles. Les styles de vêtements! Les styles de manières. Les styles d'éducation. Les mœurs absurdes qui ont cours, les cultures, toutes ayant une haute opinion d'elles-mêmes, la prépondérance du travail ardu ponctué de vie facile.
La vie est comme un ballon qui roule sur la rue. Elle roule jusqu'à ce qu'elle s'arrête de son propre chef ou parce que quelque chose l'arrête. En même temps, il semble que la vie n'ait pas le temps de prendre une respiration. La vie est tellement pressée de se terminer.
Et puis, il y a les marasmes de la vie où la vie semble s'étirer comme une longue bouche de bouffon, donnant l'impression de s'étirer sans fin jusqu'à ce que finalement elle s'arrête.
Et l'amour – plus jamais le même dans le monde. Il n'y aura jamais plus d'un tel amour et vous commencez à penser qu'un tel amour n'a jamais existé. Malgré ça, l'amour semble irremplaçable même s'il semble s'être enfui quelque part ailleurs, emportant avec lui ce qui était dans votre cœur et le laissant sens dessus dessous. Vous êtes certain de ne jamais plus aimer et vous n'aimez plus, jusqu'à la prochaine fois.
Dans l'amour, les couples se marient. Et quand l'amour est terminé, les couples divorcent. L'amour vrai ne semble parfois exister que dans les livres et les pièces de théâtre. Le flirt peut exister. Il illumine la vie pour un temps. La vie abonde de surprises. La vie va vous emporter avec n'importe quoi. Parfois les pensées que vous avez – vous ne voulez pas en être responsable, mais vous ne savez comment vous en éloigner. Les pensées s'enfuient avec vous. Elles vous font faire une escapade.
Et puis, vous voilà en train de marcher dans un Joyeux Défilé et de quoi vous préoccupez-vous sinon du défilé dans lequel vous marchez aujourd'hui. Vous marchez pour la Vie. La vie vous dit comment marcher, comment marcher haut et quand poser votre pied sur le sol.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale: http://www.heavenletters.org/marching-in-a-merry-parade.html