Dieu a dit:

Respirez-Moi en vous. A chaque souffle, ayez conscience que vous êtes en train de Me respirer en vous, car ne suis-Je pas Tout ? Ne suis-Je pas l’air ? Si Je suis la Source de Tout, Je suis la source de Tout et de vous. Tout se rejoint en Moi. En fait, Nous ne Nous rencontrons pas. Nous nous sommes déjà rencontrés. Quelle peut être la signification de l’Unité sinon que Nous sommes Un et pas plus. Il n’y a véritablement pas de rencontre, car la rencontre a été appelée dès le tout début de la Création.

On peut dire que Nous ne pouvons pas Nous étreindre car Nous sommes constamment dans une étreinte. Bien sûr, l’Unité est une étreinte.

Il ne peut y avoir de séparation. Il peut seulement y avoir une illusion de séparation. Je vous dis franchement que l’illusion ne peut durer longtemps. C’est un feu de paille. Cette illusion a un autre aspect en dehors de l’illusion. Elle a l’aspect de votre souvenir de l’Unité. En même temps, le souvenir est toujours là. Vous l’avez en vous. Seulement vous ne pouvez pas le faire remonter pendant un temps. Rien n’est oublié bien-aimés. C’est seulement parti pour un moment.

Tout ce que vous découvrez vous le connaissez déjà. Tout ce que vous savez, vous ne l’avez jamais ignoré. Oui, vous apprenez. Evidemment, cependant c’est seulement à un certain niveau. A un autre niveau, vous connaissez déjà tout. Dans le monde relatif vous apprenez, pourtant c’est en réalité le monde relatif qui est illusoire. C’est le monde Invisible qui est permanent. C’est ce qui le rend solide. L’Invisible est le Rocher de Gibraltar.

Malgré la gravité, tout dans le monde est à l’envers. A cet instant, alors que le monde tourne, vos pieds peuvent être en haut et votre tête en bas, et vous êtes debout sur votre tête. Peu importe, cela ne compte pas car en terme Céleste, il n’y a pas d’espace, il n’y a pas de directions dans lesquels être. Si Je suis une étreinte totale, et JE SUIS, alors ainsi êtes-vous. Il n’y a nulle part où aller et nulle part où vous n’avez été. Il n’y a pas de moyen de décrire l’Indescriptible, n’est-ce pas ? Ce que vous décrivez au mieux de vos capacités est ce qui est imaginaire et ce qui vous guide dans le monde imaginaire. Comment décrivez-vous la Beauté ? Au mieux que vous puissiez avec les mots. Vous exprimez l’Inexprimable du mieux que possible, pourtant tout ce qui est vrai ne peut être décrit. Cela peut seulement être connu.

Où cela Nous mène-t-il ? Nulle part car il n’y a Nulle Part où se rendre et Nulle Part d’où s’échapper. Et il n’y a Personne à qui montrer quoi que ce soit car l’Unité est Une, et Un n’est rien de moins que plus grand. La Complétude est plus que la moitié. Il y a en fait une ‘plus grande part de tarte dans le ciel’ pour ainsi dire (expression similaire à ‘bâtir des châteaux en Espagne’) car il n’y a pas de parts. Seulement par un effort d’imagination crée-t-on des parts.

Alors, que sommes-Nous en train de faire ici dans cette Lettre du Ciel ? Rien. Oh, peut-être enrouler négligemment une pelote de laine et la dérouler à nouveau.

Pas plus qu’il n’y ait jamais vraiment une occasion pour quoi que ce soit car, de la même façon, le temps n’est pas.

Alors oui, la vie dans le monde, envers qui vous pouvez penser que Je suis désinvolte, est difficile à pointer du doigt. Le plus grand fait dans le monde n’est pas la Vérité pas plus qu’elle ne peut être pointée du doigt ou qu’on puisse la penser dans un Langage Terrien. Où Nous existons réellement n’a pas de mots, pas de langage mais le Langage de l’Amour, et, en Vérité, le Langage de l’Amour est le Silence. En Vérité, il n’y a pas d’aspiration pour l’Amour car vous êtes déjà plongés en plein milieu alors même que vous êtes l’Amour de Dieu.

Traduit par Anaïs CABANES
Page originale: http://www.heavenletters.org/all-that-cannot-be-described.html -