J'ai toujours voulu être écrivain. Quand j'étais une adolescente malheureuse, j'avais l'habitude d'écrire dans le grenier dans une petite niche sur un bureau d'érable. Tous les soirs, sans faute, et avec délectation, je voulais écrire une dizaine de pages, remplissant les deux côtés. Je suis arrivée au meilleur système de classement que je n'ai jamais eu depuis. Je plaçais une page écrite après l'autre face vers le bas dans un tiroir qui était juste la bonne taille pour tenir les pages proprement. Mais vouloir être écrivain, ne fut pas la seule chose qui se passa dans ma vie ou occupa mes pensées. Donc ce n'est pas aussi important que cela puisse le paraître aujourd'hui.

Au fil des années l'écriture est passée et mon écriture n'était pas aussi ouvertement autobiographique qu’elle l'avait été, mon plus grand défaut était dans la trame. J'avais même dit: «Si seulement quelqu'un pouvait me donner une trame et me dire quoi écrire ». Je ne voulais pas une dictée, bien sûr, mais, regardez, là, je suis maintenant sous la dictée du Conteur de Tous les Temps.

Une fois, pendant que j'écrivais une histoire, c'était comme si une autre voix prenait la relève. Cette fois, c’était comme si l'histoire s’écrivait elle-même. Cela savait avant moi ce qui allait ensuite être dit. C’était à propos de quelqu’un nommé Ursula, et je crois qu'elle était une religieuse ou, plus tard, se fit religieuse, et l'histoire avait lieu dans un autre pays, je crois. Au milieu de cela, je me suis arrêtée car j'avais un rendez-vous, et je n'ai jamais été capable de reprendre cette histoire où elle s'était arrêtée. Bien sûr, j'ai parfois souhaité ne pas m’être arrêtée et je me demande ce que le reste de l'histoire aurait pu être.