Dieu a dit:
Qu’est-ce qui va émerger de ton cœur et de ton âme, aujourd’hui? Qu’est-ce qui va occuper ton cœur et ton âme? Que sera ta vie quotidienne d’aujourd’hui? Ton cœur, ton âme et ta vie quotidienne peuvent-ils être les mêmes?
Bien sûr qu’ils le peuvent.
Tu peux avoir la même vision élevée dans ta vie quotidienne que dans la vie plus profonde de ton cœur et de ton âme. Fais une pause momentanément et pense à ce que cela pourrait signifier. Tu ferais Un avec toi-même. Tu ne serais pas fragmenté. Tu ne serais pas d’une façon par ici et d’une autre par là. Tu serais unifié avec toi-même. Tu n’aurais pas à mettre à l’écart cette merveille que tu es.
Tu ne te compartimenterais plus. Tu serais le même à la maison comme au travail. Ce n’est pas que tu t’efforcerais de correspondre, dans ta vie quotidienne, à une image que tu te représentes de la bonté et de la sagesse. Tu serais tout cela sans même à avoir à y penser, sans effort, sans tension. Oh! comme tu serais détendu si tu étais ton Soi Unifié. Alors tu connaîtrais la détente. Alors tu saurais ce que c’est que d’être ton Soi.
Tu crois peut-être qu’il est difficile d’être son meilleur soi en tout temps. Bien-aimé, c’est quand tu n’es pas ton vrai soi que tu es déphasé. Qu’est-ce qui pourrait bien te déranger quand tu es ton Soi Divin à chaque instant? Aie l’intention d’être cela maintenant.
Cela ne veut pas dire que tu doives être tiré à quatre épingles. Cela veut dire que tu es chez toi avec toi-même et que tu mets les autres à l’aise. Tu n’es pas une copie d’une image que tu as. Tu es Mon image et tu peux t’y reposer. Je te demande d’être Qui tu es vraiment sans tous les accoutrements dont tu t’es recouvert.
Avoue que tu te présentes de telle façon par ici et d’une autre façon par là.
Je ne te dis pas de faire une démonstration de fraternité et de conscience de l’amour. Je te dis de laisser tomber les divers masques que tu as portés, autant ceux que tu as aimé porter que ceux que tu n’as pas aimé porter. Désormais, tu n’es plus le frère aîné du cadet. Tu n’es plus le plus intelligent ou le plus lent. Tu es l’enfant de Dieu. Penses-y. Tu es né de Mon cœur d’amour. Tu es Quelqu’un. Tu es Quelqu’un de Grand. Si tu ne peux accepter que tu sois Quelqu’un de Grand, peux-tu accepter que tu sois Quelqu’un? Tu es ton Soi. Tu n’es pas pomponné. Tu es simplement la Merveille de Moi. Laisse tomber tout le reste. D’ailleurs, qu’est-ce que tu fais avec tout ce fatras?
Tu oublies ces images que les autres t’ont collées sur la peau comme tu oublies celles que tu as collées sur la peau des autres. Tu as cru que ces images étaient essentielles à ta survie. Tu te les as collées avec de la colle super-adhésive. Tu as oublié que ce n’étaient que des images collées sur toi. Tu les identifiais à toi-même. Elles n’ont jamais été toi parce que tu es tellement plus que ça.
Ce que les plus grands êtres humains de l’histoire de l’homme ont été, tu peux l’être aussi.
Qu’étaient les Grands Maîtres sinon eux-mêmes? Ils n’ont pas décidé de jouer un rôle. Ils étaient eux-mêmes ce rôle. Ils ne faisaient rien de plus qu’être eux-mêmes, non entachés par des images collées par eux-mêmes ou par d’autres. Ils étaient eux-mêmes tels que Je les ai faits. Ils ne se leurraient pas eux-mêmes ni ne leurraient les autres. Ils étaient simplement qui ils étaient sans effort et sans air triomphant. Les Grands Êtres Spirituels ne se préoccupaient pas de savoir comment ils paraissaient aux yeux du monde. Ils pensaient à comment Je leur paraissais et à ce que Je désirais.
Je n’exigeais pas d’eux plus que ce que Je te demande. Je te demande d’être Qui tu es déjà vraiment et non pas une photocopie sortie d’une machine Xerox, non pas une copie d’un vieux portrait de famille. Je ne leur demandais rien de différent de ce que Je te demande, à savoir la Vérité de toi, ton Soi Originel sans ajouts, toi, Mon bien-aimé, tel que tu es vraiment.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/as-you-really-are.html