Dieu a dit:
Chacun(e) fait du mieux qu’il(elle) peut en un moment donné. Chacun. Quoi que quelqu’un ait fait, il (elle) à un moment donné, il(elle) faisait du mieux qu’il(elle) pouvait. Il n’importe pas qu’il ait su mieux puisqu’à ce moment-là, il a fait du mieux qu’il pouvait. Ce fut peut-être dans un moment de faiblesse et pourtant, à ce moment, c’était le mieux qu’il pouvait rassembler.
Vous devez vous souvenir de ça aussi bien avec vos enfants. Dans cinq minutes à venir, votre enfant pourra faire mieux mais, à un autre moment, il faisait du mieux qu’il le pouvait.
Quelqu’un qui commet un crime fait du mieux qu’il peut à ce moment-là. Quelle que soit la motivation qu’il ait eue ou n’ait pas eue, c’est tout ce qu’il pouvait faire. Il a peut-être même pensé qu’il faisait un choix et, bien entendu, en dernier ressort, il en a fait un, mais il se peut que ça ait été tout ce qu’il pouvait faire à ce moment-là.
Quel concours de circonstances l’a conduit là, il pense peut-être qu’il le sait. Vous pensez peut-être le savoir mais alors, dans ce contexte temporel particulier, c’était le mieux que vous pouviez faire et c’était tout ce que vous pouviez faire.
Ce n’est pas qu’il faille excuser les choix qui causent du tort aux autres ou à vous-même. C’est pour vous faire comprendre que parfois les choses, les émotions, les pensées, la bêtise, la cruauté etc. échappent à votre contrôle. Vous pouvez ne pas apprécier un acte commis par quelqu’un mais vous aussi avez transgressé, à un degré ou l’autre, et vous l’avez fait même si vous saviez qu’il y avait mieux à faire, et vous en avez payé la facture. On pourrait dire que vos infractions étaient mineures alors que celles de quelqu’un d’autre étaient majeures mais pourtant, de la même façon et vu sous un autre angle, vous et l’autre êtes le même.
Vous pouvez éprouver du regret alors que l’autre non mais, peu importe l’acte commis, il a été posé et, de ce point de vue, vous êtes égaux.
Vous avez peut-être touché une ligne en jouant à la marelle alors qu’un autre ait provoqué la mort de quelqu’un, volontairement ou accidentellement. Néanmoins, l’acte a été commis et le résultat a été ce qu’il a été.
Vous avez peut-être triché à un examen. La raison, quelle que soit la justification que vous en donniez, se résume à de la lâcheté. Vous vous pensez peut-être futé de tricher mais ce n’est pas très futé d’être guidé par la lâcheté. Que vous ayez obtenu un A à l’examen n’a pas d’importance. Rien n’est dissimulé, bien-aimés, et quelque chose en vous sait que c’était lâche de tricher. Qu’est-ce que la lâcheté sinon éviter de prendre ses responsabilités?
Vous devez assumer la responsabilité de ce que vous faites ou ne faites pas et pourtant, vous ne pouvez attacher la responsabilité à quelqu’un d’autre.
Dans le monde, l’erreur est mesurée en fonction de la taille ou de la gravité, mais une erreur demeure une erreur.
Vous devez traiter avec le présent, non avec le passé. Pardonnez-vous le passé et vous allez sauter par-dessus. Quelqu’acte effrayant que vous ayez commis, il ne vous appartient plus maintenant. Quand vous pouvez pardonner, quand vous pouvez laisser aller votre passé, alors vous pouvez laisser aller le passé de quelqu’un d’autre.
Pardonnez à votre enfant d’avoir floué un examen de sciences, pardonnez à l’enfant de quelqu’un d’autre d’avoir volé, pardonnez à votre enfant de vous avoir menti et pardonnez à l’enfant de quelqu’un d’autre pour sa conduite en état d’ébriété. Pardonner est un acte très pratique. Ce n’est pas noble. Ça se doit d’être fait sinon on en verra jamais la fin. De votre perspective, il n’y a pas de choses qui s’équivalent sur Terre mais vous vous devez d’égaliser votre cœur.
Celui à qui il est le plus difficile de pardonner est à vous-même. Une fois que vous pouvez le faire, réellement le faire, vous êtes en mesure de pardonner à n’importe qui et il est nécessaire que vous pardonniez à tous, à ceux que vous connaissez et à ceux que vous ne connaissez pas. Pardonnez.
Traduit par: Normand Bourque
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