Heavenletter™ # 3422 – Le Serveur et Le Servi - Publiée le 8 avril 2010
Dieu a dit:
Quand le service a-t-il acquis une mauvaise réputation? Quand a-t-il été vanté qu'il vaut mieux être servi plutôt que servir?
Celui qui dîne dans un bon restaurant est-il plus honoré que le garçon qui sert les plats? Le monde dirait que oui. Pas Moi. Servir et être servi sont les deux extrémités d'une balançoire à bascule. Les deux sont nécessaires. Chacun sert l'autre.
Il est beau d'être un dîneur qui permet à un autre de servir. Et c'est une belle chose d'être un garçon qui sert la nourriture pour le dîner. Il s'agit d'un échange noble.
C'est une belle chose que d’être quelqu'un qui nettoie, quelqu'un qui coud, quelqu'un qui ratisse les feuilles, pellette la neige. Commencez à penser à l'honneur que c’est de servir. Ce n'est pas une chose superficielle que de servir, il n'est pas superficiel que d’être servi. Vous avez le droit de servir et d'être servi.
Vous savez maintenant que celui qui sert un autre, se sert en fin de compte, oui, et Me sert aussi. Vous êtes Mes mains. À travers vous, Je donne.
Et à travers la personne servie, Je suis servi. Dans la mesure où Je suis à terme Celui qui est servi, alors vous êtes servis. Serveur ou servi, vous êtes là à Ma place.
Servir et être servi sont un seul mouvement. Tout comme le Ciel et la Terre sont liés, vous et Moi, Moi et vous, à qui Je M’adresse.
Celui qui est servi sert également. Qui est plus grand serveur que Moi?
Et, sur Terre, le roi ne sert-il pas le plus? Lorsque le service est donné et reçu de bon cœur, le service est égal.
L'enfant en maternelle qui peint avec son cœur n'est pas moins un artiste qu'un artiste célèbre. Ils donnent également. De Mon point de vue, qui ressemble beaucoup à celui de la mère sur son enfant, le tableau de l'enfant est aussi précieux que celui que le monde dit de valeur.
L'enseignant sert l'étudiant. L'élève sert l’enseignant.
Le stylo qui écrit sert le papier sur lequel il écrit. L'encre sert le stylo et le papier, et l'écrivain sert le lecteur. L’écrivain sert le lecteur, et le lecteur sert l'écrivain.
Dans le monde de l'amour, qu’est-ce qui est séparé, Mes bien-aimés? Dans le monde de l'amour, tout est un, un seul mouvement d'Unité, comme une scie scie une planche.
Votre main vous sert, et vous servez votre main et votre main Me sert, comme Je vous sers.
Dans le monde, personne n'est propriétaire de rien, et tout le monde est propriétaire de tout.
Nul partition dans le ciel ne dit: «Ceci est à moi. Ce n'est pas à vous ».
Personne ne dit: «L'air est à moi et pas à vous ».
Personne ne dit: «Vous pouvez faire un pas sur ce morceau de trottoir, et pas sur celui-là.»
Personne ne dit: «Si vous passez près de mon lilas, vous n'êtes pas autorisés à respirer sa douceur.»
Nul ne chicane avec l'idée que le ciel, l'air et les trottoirs appartiennent à tous. Nul n’est égoïste sur ces questions. S'ils voulaient s’approprier le ciel, l'air et les trottoirs, il n'y aurait pas moyen pour eux de les posséder. Le ciel, l'air et les trottoirs ne peuvent pas être possédés. Puisse-t-il toujours en être ainsi.
Et pourtant, la nourriture est divisée. L'espace est divisé. L’amour des autres est encore séparé et possédé. «Vous pouvez m'aimer moi mais pas celui-là.»
Il n'y a pas de commencement au service de l'amour, et il n'y a pas de fin au service de l'amour. L'amour ne peut pas être tenu dans la main. L'amour est toujours en liberté et ne pas être tenu. L'amour est donné au service de l'Univers.
Traduit par Christine
Page originale : http://www.heavenletters.org/the-server-and-the-served.html