Heavenletter™ # 3365 – Le « Toute-Chose » de l’Unité - Publiée le 10 Février 2010
Dieu a dit:
À cet instant même, Je regarde dans tes yeux, et Je regarde à travers eux aussi. Je regarde à travers tes yeux, et Je regarde aussi dans tes yeux. Tu sais ce que Je veux dire. Nous sommes un, et tu te rapproches de cette pleine compréhension. Toc, toc, Je suis le seul Être ici. Qui peut frapper à Ma porte, à part Moi-même. Qui peut répondre à la porte, à part Moi-même et Moi-même qui porte l'identité fantasque que tu appelles toi.
Nous avons une relation intéressante, toi et Moi. Nous dansons, Nous chantons, Nous dansons apparemment séparément pour revenir ensemble et tourbillonner dans l'Univers.
Nous allons stablement, toi et Moi. Nous Nous voyons l’un l’autre partout où Nous regardons. Je Me vois en chacun, et chacun est aussi toi-même. Tous les regards sont sur Moi. Il n'y a personne d'autre.
Je suppose que tu Me considères peut-être comme ton ombre. Ce n'est pas ça. Je suis ton être intérieur. Je suis le germe de ce que tu appelles toi-même.
Nous avons été partenaires de danse, si tu peux appeler cela Nous, pendant très, très longtemps. Il n'y a personne de nouveau à rencontrer. Nous avons toujours tourné autour du pot. JE SUIS Moi-même. Tu es Moi-même.
Dansons d'étoile en étoile et trouvons Notre Unique Soi. Laissons-Nous jouer à l’Unité de Nous qui serait deux. C'est le jeu que Nous jouons déjà. L'un de Nous est gagnant, donc Nous pouvons dire que Nous deux sommes aussi gagnants. Comment peut-il y avoir plus ou moins que Nous quand Nous sommes tous et qu'il n'y a personne d'autre? Ceci est l’Unité, et tout le reste est une illusion appelée autre chose. L'autre chose est souvent appelée isolement, ou peur, ou séparation, ou solitude, ou indépendance, ou autonomie, ou colère, ou détresse, ou malentendu, ou un autre nom indigeste.
Devenons plus familiers avec l'Unité et toutes ses strates. Le monde est complet dans l'Unité. C'est tout ce qu'il y a, ce «Toute Chose» de l'Unité. L'Unité se parle à elle-même. Elle danse avec elle-même. Elle joue de nombreux rôles. Elle ne peut que les jouer, les assumer, les prendre, agir avec eux, et les considérer occupant toute la place et construire une vie autour d'eux. L'unité semble avoir beaucoup de drames et de comédies dans sa manche.
Et pourtant, l'Unité est pure et indivisible. Comment l’Unité qui est Tout Ce Qui Est peut-elle avoir tant de farces malicieuses et permettre la blessure, l'anxiété et ainsi de suite? Quelle culpabilité porte la danse de l'Unité, tourbillonnant et virevoltant avec elle-même, plantant des arbres et des broussailles, des déserts et des oasis, faisant du canoë le long des lacs qu’elle forme au fur et à mesure, arrachant des étoiles d'un ciel nocturne, laissant leur lumière dans les réverbères, fabriquant des pétards et des jours fériés, faisant un magnifique tour de force, réglant les alarmes des horloges dans la lumière naissante et battant tambours et gongs, Gong Gong Gong. Un battement de cœur se déguise même quand il n'y a personne pour se déguiser avec lui. En même temps, Nous ne pouvons appeler ce jeu un jeu solitaire car il y a beaucoup de cartes à distribuer et de nombreuses mains pour les recueillir, les battre et rejouer. Ce jeu de la vie est un jeu de rami. Nous jouons et y croyons tellement.
Nous avons imaginé qu'une déviation est l'artère principale. De la même rue, Nous avons fait les fêtes de rue avec des manèges et l'urbanité avec les gratte-ciel, les fleurs du vent et du soleil dans des charrettes à bras aux coins. Nous avons fait des coins. Nous avons fait des cercles, et la nature Nous régale avec toutes ses fleurs, et Nous sommes, Nous sommes, et Nous sommes Un descendant sur Broadway, comme si cette multiplicité était autre chose que l'Unité.
Traduit par Christine
Page originale : http://www.heavenletters.org/the-everythingness-of-oneness.html