Quoi qu’il arrive

God said:

Vous pouvez compter sur Mon amour, mais vous ne pouvez pas compter le nombre de voies que J’ai de vous aimer, puisque Je vous aime d’une infinité de façons. Il n’y a jamais d’interruptions ni d’interférences dans Mon amour. Rien ne peut le bloquer, le contrecarrer ou le paralyser. Rien ne peut Me faire l’oublier ou le perdre. Rien ne peut le flétrir, l’amoindrir, le couper, le bruler, le mutiler, l’étouffer, l’effacer ou le défaire.

Bien sûr, vous êtes accroché à la chaîne des causes et des effets, à l’idée qui vous fait dire : ‘‘si Dieu m’avait aimé, Il n’aurait pas permis que cela arrive. Il m’aurait permis de décrocher cet emploi, de réussir cet examen et de garder ma femme à mes côtés pour toujours.’’ Et ainsi le doute d’un ‘‘et si’’ s’invite dans votre paysage intérieur. Vous êtes certain que ‘‘si’’ Dieu existait, Il n’aurait pas permis ceci ou cela d’arriver. Le fait est que Je vous aime. Je vous aime au-delà de toute mesure. Que Je vous aime ne signifie pas forcément que vous recevez tout ce que vous voulez. Cela ne veut pas dire que Je vais toujours vous satisfaire. Et en même temps, vous n’êtes pas non plus tenu de souffrir. Quoi qu’il arrive, ce n’est qu’une courte promenade sur le sentier. Cela ne dure jamais toujours, comme il vous semble parfois.

Bien-aimés, vous satisfaire et vous aimer, ce n’est évidemment pas la même chose. Un être qui vous est cher finira par mourir. Même vous, tôt ou tard. Tandis qu’une personne vous quittera, une autre restera à vos côtés. Qu’y a t-il de neuf dans tout cela?

Malgré tout, la fondation de votre vie est solide et puissante. Elle est la solidité même. Elle est à la fois éternelle et infinie. Ainsi, comparé à l’éternité et à l’Infini, le plus difficile des chagrins n’est rien du tout, seulement un petit interlude, un petit bip. Comprenez cette puissante fondation sur laquelle votre vie est construite.

Chaque jour, vous apprenez à vous détacher. Le jour ne demeure pas. Il s’en va. Tôt ou tard, tout s’en va et vous vous en irez aussi. Le corps n’a pas la vie éternelle, mais vous, vous l’avez. Vous, vous l’Être dont Je parle, vous détenez la vie éternelle. Vous ne pourriez pas mourir même si vous essayiez. Je présume que nous pouvons dire que vos proches qui ont disparus sont comme démobilisés, retirés du front de la vie. Ils sont avec Moi, oui, ici-même avec Moi, sains et saufs. Il ne sera d’ailleurs jamais question de savoir s’ils vous reviendront. Ils sont à vos côtés. Vous avez leur amour. Vous avez leur amour plus que jamais parce qu’il n’y a plus de vie humaine pour interférer avec cet amour. Alors plus de chamailleries et de guéguerres. La vie est bonne. Excellente même. Et dans son cour naturel, la souffrance n’est d’aucune utilité.

Seulement voilà: la vie ne vous obéit pas au doigt et à l’œil. Elle n’est inféodée à personne. Comme vous, elle vit en toute indépendance, avec ses propres façons de faire, son propre timing et ses échéances particulières. Elle n’est pas attachée. Vous êtes attaché et néanmoins vous apprenez à lâcher prise. Vous pouvez y arriver. Vous devez y arriver. Vous devriez même commencer dès maintenant. A tout le moins, commencez déjà par arrêter de lutter contre la vie. Vous n’êtes pas tenu de vous cramponner si étroitement à elle. Vous n’êtes même pas tenu de vous cramponner tout court.

Vous ne pouvez pas tomber. Vous ne pouvez que vous élever.

Translated by: Jean_Chris...

 

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