Chers Êtres Humains, Je suis bien conscient de toutes les peurs qui sont coincées dans vos gorges. Laissez-Moi vous poser certaines questions au sujet de la myriade d’inquiétudes qui remplissent votre vie.
Croyez-vous que vous contribuez à garder l’Univers élevé ? Croyez-vous en votre Volonté Divine ? Croyez-vous en Moi en tant que votre Source et Ressource ?
Et Je répondrai aussi :
Nous pouvons dire que toute cette Vie sur Terre est un bagage mélangé, cependant, relativement, tout est vrai selon l’angle duquel vous regardez. Avec la peur, vous regardez toujours le monde dans l’obscurité de la nuit. Vous êtes sûrs que quelque chose d’effrayant va sortir de la nuit et dire, « Bouh. »
Maintenant Je vous pose une autre question : Si vous n’aviez aucune peur, pourrait-il y avoir des soucis ?
Je vous répondrai également : Ne soyez pas absurdes. Bien sûr, si vous n’aviez pas de peurs, vous n’auriez pas de soucis.
Les peurs sont tête en l’air. Les peurs sont comme des poussières dans vos yeux. Les peurs se multiplient d’elles-mêmes. Si vous avez des peurs, pourquoi vous cramponnez-vous à elles comme si elles étaient vos amies ? Que vos peurs soient des associées de longue-date ne signifie pas qu’elles soient vos amies.
Si vous vous échappiez de vos peurs ruminantes, craignez-vous de penser à d’autres nouvelles peurs ? Et préfèreriez-vous rester avec les peurs que vous connaissez déjà comme si elles étaient plus sûres ?
L’idée de laisser aller le fardeau des peurs – vous trouvez cette idée dangereuse. Pour vous, laisser aller vos peurs peut sembler comme passer par une fenêtre du 40ème étage et sauter sans filet en dessous. Les peurs vous semblent fatales, car c’est dans le monde mortel que vous vivez. Vous vivez votre Vie sur des charbons ardents. Mes chers, vous craignez la peur plus que vous ne craignez quoi que ce soit d’autre. Vous avez même des peurs classées en catégories, comme si cataloguer vos peurs signifiait que vous êtes plus logiques, et, par conséquent, plus sûrs. Est-ce votre vision de la Vie ?
Laissez aller vos peurs des Zigzags de la Vie. Sûrement vous pouvez penser à des dizaines de raisons de craindre la Vie. Devez-vous conserver les peurs en vous ? A quelles fins ?
Sans les peurs, vous seriez libres. Vous seriez un poulain qui avance avec le vent. Comme vous profiteriez de la Vie quand vous arrêtez de vous incliner devant vos peurs. Vous n’avez pas besoin d’être si respectueux de vos peurs. Evidemment, vous ne voulez pas être possédés par vos peurs. Mieux vaut tourner autour de votre Amour que des peurs. Ne tournez plus autour de la peur. Enjambez vos peurs. Il est temps maintenant pour les peurs de partir et de vous laisser tranquilles.
Vos peurs continuent à se multiplier et à se répéter comme si elles étaient les perles de chapelets que vous faites glisser entre vos doigts. Vous feriez presque n’importe quoi pour être libres du risque de la peur, et, ainsi, vous honorez vos peurs. Vous les vénérez. Vous vous enchevêtrez vous-mêmes dans vos peurs.
Finissez-en avec la peur. Piétinez la peur si vous le devez. Les peurs sont votre création.
Vous me rappelez le cher petit prince qui tournait autour des baobabs pour les arracher afin que la petite planète sur laquelle il vivait ne soit pas envahie.
Je vous demande de cesser d’écraser vos peurs comme si vos pensées récurrentes de peurs allaient les user. Vous ne devez pas allumer le Four de Votre Vie alimenté par le Feu de la Peur.
Il y a plus dans la Vie que la peur. Et il y a plus pour vous que la peur. Je ne vous demande pas de simplement simuler un visage audacieux. Je vous demande de remettre la peur à sa juste place. Vous êtes beaucoup plus grands que vos peurs. Vous pensez trop. Vivez plutôt. Allez tranquilles en baissant la garde et non sur un chemin plein de peurs. Vivez la Vie.
Traduit par Anaïs Cabanes
Page originelle:http://www.heavenletters.org/the-weaving-of-life.html -