Dieu a dit:
J’entends votre cœur avant que vous ne disiez :
« Bien-aimé Dieu, s’il te plaît prends-Moi dans Ton cœur. Aide moi à Te sentir dans mon cœur afin que je ne te laisse jamais hors de mon cœur. Remplis mon cœur avec Ta capacité à aimer. »
« Si j’ai à aimer, c’est à travers Toi. Il n’y a rien sans Toi. J’ai déjà été sans Toi, et il n’y a rien là. Sans Toi, la vie est vide de Plénitude. Tu es amour, et moi aussi je suis fait pour être amour comme Tu es amour. Moi, aussi, je suis fait pour aimer tout le monde. »
« Même ceux qui blessent les autres – j’ai à les aimer. Qu’est-ce qui soigne sinon l’amour ? Si je veux que le monde soit un meilleur endroit, si je le veux vraiment, au lieu de pointer du doigt les fautes des autres, j’ai à dépasser les fautes des autres. J’ai à aimer même ceux qui dédaignent la valeur de la vie humaine. Ils ont plus que tout besoin de mon amour. Qui a le plus besoin d’une Bonne Action ? Ceux aux cœurs riches, ou ceux aux cœurs chancelants ou aux cœurs cruels ? Lequel suis-je lorsque je n’aime pas ? »
« Tout comme l’eau remplit la rivière la plus asséchée, ainsi mon cœur doit donner de l’amour à ceux qui choisissent l’ignorance. Dieu, aide moi pour que l’amour émane partout où il est nécessaire. »
« Je dis cela comme si j’étais sage, Dieu, pourtant j’ai été incapable d’être à la hauteur de ce que je sais être sage. Même dans les petites choses, les choses insignifiantes, je n’ai pas été capable d’être à la hauteur de ce que je sais. Spécialement dans les petites choses insignifiantes. A cause de quelques petites choses exaspérantes, j’ai fermé mon cœur. Je sais mieux comment vivre, pourtant j’ai fermé mon cœur comme si celui qui m’énervait méritait mon cœur imbu de sa personne. Pardonne-moi, Dieu, j’ai été radin avec l’amour que je suis censé partager. »
« A cause d’actes perçus comme cruels de la part de quelqu’un que je ne connais peut-être pas personnellement jusqu’aux affronts de quelqu’un que je connais, mon cœur a ignoré un autre cœur. Il n’y a pas de raison assez bonne pour que je ferme mon cœur avec l’intention de fermer le cœur de quelqu’un d’autre. »
« Je me rappelle que mon cœur n’est pas mien mais Tien. Toi, Dieu, veux que mon cœur intègre l’amour et non pas le déconstruise. Vraiment, pour qui je me prends pour essayer de fermer le cœur d’un autre ? Quelqu’un à qui il ne reste plus d’amour à donner dans son cœur a besoin d’amour de ma part plus que je n’ai besoin de l’amour auquel je m’accroche.
« Je pense que je connais les réponses. Comme j’aime à penser que je suis intelligent et suffisant. Quelque part je daigne me donner l’autorité de dire qui mérite l’amour et qui ne le mérite pas. Je juge à droite et à gauche, et je vois maintenant que je me trouve insuffisant. Je suis supposé faire preuve de plus de bon sens, cependant je joue à travers moi-même ce dont je me trouve désireux chez quelqu’un d’autre. »
« Si je peux garder la flamme intérieure de mon cœur active, je serais une bénédiction pour le monde. En l’état actuel des choses, je repousse d’autres cœurs comme si j’étais trop bon pour eux. Toi, Dieu, n’as même pas la pensée passagère que Tu es trop bon pour moi. Non, Tu aimes, et voilà. Qui est-ce que je pense être ? Est-ce que je pense quoi que ce soit ? Je copie l’image de ceux dont je me pense supérieur en mon esprit irréfléchi.
« Laisse-moi Te suivre, Toi, Dieu, par tous les chemins. Tu m’as donné Ton indulgence. Ne puis-je pas garder un petit peu d’amour pour quelqu’un qui en a beaucoup besoin ? Laisse-moi donner Ton Amour. Laisse-moi dénouer les cordons de la bourse de mon cœur. Je n’ai pas plus d’amour que ceux que je condamne. J’ai été sans cœur. »
« C’est mon premier pas dans le fait de relâcher l’idée que je suis élevé et puissant et que tout autre est moins que moi. Pendant tout ce temps, j’étais moins que je ne pensais. J’ai été le fouineur de pensées indignes de Toi. Je dois laisser aller le snobisme et accueillir l’amour. »
« Aide moi, Dieu, à aimer. »
Je réponds à votre cœur :
Commencez à aimer en vous aimant vous-mêmes. Laissez aller le passé. Laissez aller le passé et l’amour jaillira de votre cœur comme s’il n’y avait pas de passé. Videz le passé afin que maintenant votre cœur ne soit plus morose, et vous ouvrirez les vannes de votre cœur pour enlacer le monde.
Mon commandement pour vous est de vous aimer. Alors tout amour s’ouvrira à vous et sera émis par vous. Alors vous serez vrais avec vous-mêmes.
Ce n’est pas à vous d’être un bien-pensant dans le monde. Il vous revient de simplement aimer alors que vous passez dans le monde. Ce n’est pas trop compliqué. Vous n’êtes simplement pas le juge du vrai ou faux, bien ou mal.
Traduit par Anaïs Cabanes
Page originelle:http://www.heavenletters.org/who-needs-love-the-most.html