Dieu a dit:
Écoutez-Moi. Il n'y a aucune raison de se faire du souci. Vous pouvez dès à présent arrêter de vous inquiéter. La moitié du temps, vous ne savez même pas ce dont vous vous souciez. Vous ressentez quelque chose d'inidentifiable qui pend au dessus de vos têtes et vous vous tracassez sur quelque chose de flou. Le tracas vous assaille. Et si vous ne vous tourmentiez pas, vous seriez soucieux de ne pas vous faire de soucis. Qu'est-ce que le souci de toute manière?
Le souci a été comme un parasite sur vous. Vous ne savez comment faire face à ses conciliabules et l'anxiété que cela génère en vous. Ayez-en terminé avec l'angoisse. Sur quoi voudriez-vous alors vous tracasser?
Un souci sur quelque chose vous préoccupe également, comme si le souci est une mesure de sécurité vous dispensant de la cause du souci et vous vous préoccupez sans raison. Vous pouvez toujours vous trouver engagés dans une mêlée pour un souci.
Regardons la réalité en face. Vous êtes devenus experts en soucis. Vous êtes devenus des angoissés professionnels. Adonnez-vous moins à l'art de vous faire du souci. Soyez un novice en la matière. Mieux encore, ne vous faites aucun souci du tout.
Les soucis vous empêchent d'avancer. Les soucis vous ballottent. Vous vous abusez vous-mêmes avec les soucis. Se soucier vous apporte de plus en plus de tracas plus préoccupants. Je vous demande de vous abstenir de vous faire du soucis. Vous n'avez pas à vous souciez pour faire passer le temps. Abandonnez le mode préoccupation.
Si la raison de se faire quelque souci apparaît, elle apparaît. Vous n'avez pas à la nourrir après. Vous n'êtes pas ici sur Terre dans l'intérêt de vous préoccuper. Vous êtes plutôt ici dans le but d'aller bien au-delà des limites imposées par les préoccupations.
Vous avez quelques accommodations à faire. Initiez-vous à l'art de vivre sans souci. S'inquiéter crée une diversion. Se soucier vous empêche de vivre. Cela vous met en danger. Se faire du souci en soi est une habitude dangereuse. Se faire du souci ne vous conduit à rien de bon. Cela vous empêche de dormir la nuit. Vos préoccupations vous oppriment. Ayez-en terminé avec les tracas. Ne vous laissez plus séduire. Cela ne demande aucun talent, à moins que vous considériez que d'être prisonniers de vos angoisses en soit un. A l'instar d'une souris qui ronge un fil, les soucis vous taraudent.
Oh, allez-vous, maintenant, vous soucier de la souris dans votre maison? Existe-t-il quelque chose dont vous ne vous préoccupez pas? De nouveaux soucis apparaissent faisant de vos soucis une histoire sans fin. Qu'une fin soit trouvée à vos préoccupations. Finissez-en. Détachez-vous de vos liens avec les tracas. Les soucis ne sont pas des choses réelles. Se préoccuper est contre-productif. S'inquiéter ne vous aide pas du tout. Les inquiétudes vous encombrent. Elles vous bousculent.
La seule chose positive sur les soucis est lorsque vous reconnaissez qu'ils sont inutiles. À ce moment là, vous êtes soulagés. L'absence d'inquiétude est confortable. Débarrassez-vous des soucis à l'avance. Il n'y a aucun avantage à vous morfondre. Cela ne vous est d'aucune aide. Le souci s'agrandit de lui même. Tout comme vous enlevez vos bottes avant d'entrer dans votre maison, laissez ces préoccupations empoisonnantes à l'entrée. Laissez-les dehors. Ne les laissez pas dans le salon de votre esprit. Pourquoi le feriez-vous?
Les soucis sont des barbares. Ce sont des canailles. Ils vous volent votre tranquillité d'esprit. Ils fomentent des troubles. Vous avez eu si peur des soucis que vous les avez laissés faire irruption dans votre paix et votre tranquillité. Vous n'avez aucune raison d'être hospitalier envers eux. Les soucis sont des intrus. Ils bousculent votre vie. Vous n'avez pas à les laisser entrer. N'organisez aucune fête en leur honneur. Les soucis sont des voleurs dans la nuit. Accrochez un panneau indiquant “ Entrée Interdite”. Débarrassez-vous du poids des inquiétudes. Libérez-vous d'elles. Honorez-vous vous-mêmes et votre vie et honorez Moi. Laissez Moi entrer. Les soucis dehors, Dieu dedans. Échangez-Moi contre vos soucis et observez votre vie s'envoler. Nous irons loin ensemble, et nous resterons près l'un de l'autre. Les soucis sont une bagatelle. Ne vous laissez plus entraîner par eux. Accueillez-Moi dans votre esprit plutôt.
Traduit par Philippe Lombard
Page originale:http://www.heavenletters.org/the-art-of-worry.html