Dieu a dit:
La paix de la non-résistance. Vous n'êtes pas forts quand vous êtes contrarié et ragez. Croyiez-vous que vous l'étiez? Il n'y a pas de force dans la protestation. Il n'y a pas de force dans la colère. C'est de la paix que provient la force.
L'outrage n'est pas de la force. La supériorité n'est pas de la force. La colère justifiée n'est pas de la force. S'élever au-dessus est de la force.
La quiétude est de la force. Qu'avez-vous vraiment à défendre et à protéger?
Si vous souhaitez vivre dans un monde pacifique, alors la paix doit abonder.
Qui peut piétiner vos émotions sans que vous y consentiez? Si les autres semblent vous faire valser, qui a acquiescé? Qui en a donné la permission? Qui s'est plié à ce que quelqu'un d'autre a pu dire?
Je le répète, qu'avez-vous à défendre?
Se défendre n'est ni de la paix ni de la défense. C'est de la conciliation. Avoir à se défendre est une forme de faiblesse et non de force, bien-aimés.
Vous savez que vous faites des erreurs d'interprétation. Vous interprétez que quelqu'un vous a insulté. Même si quelqu'un vous a réellement insulté, vous n'avez pas à vous incliner devant son insulte. Vous n'êtes pas insulté quand il pleut ou qu'il y a un ouragan, même si vous désiriez du soleil et un ciel bleu.
Que les autres éprouvent des difficultés, vous n'avez pas à faire vôtres leurs difficultés.
Écoutez, voici ce qui en est. La vie n'a pas à être orchestrée selon vos goûts particuliers et personne n'a à être conforme à ce que vous aimeriez qu'il ou qu'elle soit. Chacun a la libre volonté. Vous pouvez être exaspéré tant que vous voulez par les propensions de quelqu'un, mais pour servir quel but? Ménagez votre souffle. Vous n'êtes pas l'orchestrateur du monde. Vous êtes l'orchestrateur de vous-même. Vous êtes le devin de vous-même. Il ne vous appartient pas de décider des cartes que quelqu'un d'autre a à jouer. Vous avez peut-être pensé que d'une certaine façon vous étiez le distributeur.
Concédez un pouce de terrain, bien-aimé. Cela ne vous diminuera pas. Cela va vous grandir. Qui est l'homme riche? Celui qui se fâche ou celui qui garde son calme? Ce n'est pas votre affaire de corriger tout le monde. Vous n'êtes pas le dirigeant des autres. Chacun a tous les droits de vivre sa vie comme il l'entend. Et vous de même. Et vous de même. Être insulté ne constitue pas pour vous un exploit. Tout le monde peut le faire. N'importe qui peut s'emporter.
Le jour où vous parvenez à ne pas vous sentir offensé est un énorme événement. Cela signifie effectivement accomplir quelque chose. Ne pas vous sentir offensé ne veut pas dire que vous vous laissez marcher dessus. Cela veut dire que vous prenez la responsabilité sur vous-même. Cela veut dire que vous faites une grande enjambée à travers l'Univers. Cela veut dire le contraire d'être abusé. Vous êtes bienfaisant envers vous-même et, par conséquent, envers les autres.
Personne n'a de droits sur vous et vous n'avez pas non plus de droits sur les autres. Si vous avez à enseigner à quiconque une leçon, c'est à vous-même. Si vous voulez corriger quelqu'un, corrigez-vous vous-même. Vous êtes votre propre affaire. On ne vous fait pas valser et vous ne faites pas valser les autres.
Si quelqu’un crie après vous, vous n'avez pas à crier après lui en retour. Si quelqu'un est en colère après vous, cela ne veut pas dire que vous devez vous-même entretenir de la colère. La vie n'a pas à s'égaliser de cette façon.
Vous aimez peut-être penser que vous avez du sang-froid. Alors, ayez du sang-froid plutôt que de la vapeur sous le collet.
Selon le monde, personne n'est parfait. Et pourtant, encore et encore, vous attendez des autres la perfection et niez en même temps votre propre force et votre propre libre volonté.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/free-will-for-all.html