Dieu a dit:
Que vous le reconnaissiez ou absorbiez ou non, JE SUIS vous et vous êtes Je. Notre Unité n’est pas un choix que vous faites. Depuis le commencement, vous et Je sommes Un. Le mieux que vous puissiez chercher est la conscience de cette Vérité Éternelle. La conscience et l’Unité sont deux choses différentes même si, dans l’Unité, il n’y a pas de distinction. Il n’y a que l’Unité. Vous ne pouvez réclamer l’Unité. Vous êtes l’Unité. L’Unité est un pronom sans antécédent. L’Unité ne peut-être qu’Un. Par conséquent, l’Unité est sans exemple. L’Unité est son Soi Un. Le Soleil rayonne sur lui-même. La Gloire de Dieu marche dans le monde.
Peu importe la scène qui est devant vous, que ce soit les lumières de la ville ou un paysage pastoral, vous la peignez. Vous la créez. Vous vous projetez vous-mêmes. Vous vous projetez partout. Il n’y a que l’Unité et pourtant, vous projetez l’Unité dans une myriade de façons bien que vous soyez Unité et rien d’autre qu’Unité. La lumière est lumière. Vous êtes la Lumière du Monde et, en même temps, vous êtes une Flamme dans le Ciel.
On a dit qu’il n’y avait rien de nouveau sous le Soleil. Cela est vrai mais, en même temps, le Soleil, Son Vieux Soi, est toujours nouveau. Nouveau. Un-nouveau. Il n’y a pas d’ombre qui tombe. La nouveauté se lève. Vous sortez chaque jour d’une Fontaine d’Amour. Il n’y a rien de compliqué. C’est la simplicité même. La simplicité est l’Unité. L’Unité n’a pas de fioritures. Et pourtant, l’Unité semble se présenter sous une myriade d’apparences. L’Unité est Unité malgré qu’elle apparaisse diverse. Derrière les scènes, l’Unité n’est pas un symbole de l’Unité. C’est l’Unité, pure et simple. L’Unité ne présente pas d’échantillons. Elle présente l’Amour.
Dans l’Unité, Nous, vous et Je, partageons Un Cœur. Comme c’est beau. C’est l’Amour. C’est l’Amour Sans Effort.
En Vérité, il n’y a que des moments merveilleux dans la vie. Dans votre vie. Comment peut-il en être autrement quand vous et Moi sommes Un? La diversion est fantaisie. La vie dans le monde est une fantaisie. On y joue des rôles. Des personnages sont distribués et pourtant, malgré tout, l’Unité Est.
Bravo pour l’Unité et bravo pour ses représentations. Ce qui est, est. Ce qui n’est pas n’est pas. Seule l’Unité Est.
Et pourtant, dans la vie dans le monde, vous faites la paix avec la multiplicité. Vous regardez le film en 3-D. Mais il n’y a qu’Un Film qui se déroule. Peu importe les images qui passent à l’écran, peu importe le film qui joue, peu importe le titre qu’il porte, il y a l’Unique Écran sur lequel vos yeux vous jouent des tours. Vous cherchez les nouvelles, bien-aimés. Vous cherchez un digest. Vous misez fort alors qu’en réalité il n’y a rien qui soit en jeu. Ou, Nous pourrions dire que c’est la sottise qui est en jeu. La vie n’est pas en jeu parce que la vie est Infinie et vous êtes la vie et vous êtes infinis.
Vous jouez à la cachette alors qu’il n’y a rien de caché. Cependant, il y a, pour un moment, des yeux détournés, des yeux qui se leurrent en se croyant différents de l’Unité, en croyant qu’ils voient au-dehors alors qu’il n’y a que le dedans.
Il n’y a pas d’autre. L’Unité n’est pas constituée de parties. Le Soi est le Soi et il y a Un Soi. Par conséquent, il y a vous et Je – il y a Je. Vous et Je sommes Un. L’Unité existe. La pluralité est un jeu sur la vie. La vie monte sur scène et on crée une production. L’Unité est un auteur dramatique qui écrit des scénarios et les joue. Des autres apparents regardent ces scénarios se jouer. Les histoires sont racontées et racontées de nouveau mais il n’y a pas d’histoire à moins que vous appeliez l’Unité une histoire. L’Unité est singulière. L’Unité ne se saisit pas avec deux mains. L’Unité ne peut être qu’Unité. Longue vie à l’Unité. Il n’y a rien d’autre. Dans l’Unité, il n’y a pas de séparation du cœur. Il y a Un Cœur et c’est le Mien et il n’y a pas de vous pour que l’Unité soit. L’Unité est plus grande qu’une distribution de milliers ou de milliards. Unité, Unité, Unité.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/a-cast-of-thousands.html