Dieu a dit:
Toute lutte et toute discordance résident en vous. C’est toujours avec vous-même que vous vous battez. Vous êtes votre propre adversaire. Peu importe la cause apparente du désaccord, vous vous battez avec vous-même. Cela ne vous semble peut-être pas évident de prime abord alors que vous percevez que quelqu’un en face de vous semble vous avoir offensé ou s’être disputé avec vous. Néanmoins, c’est vraiment avec quelque chose à l’intérieur de vous que vous vous battez.
Il y a quelque chose que vous résistez à laisser aller. Ce quelque chose est à l’intérieur de vous. Vous êtes l’argumentateur. Vous argumentez. Vous êtes l’argument. Tout ça est à l’intérieur de vous. Vous êtes le détenteur de l’argument et vous ne le lâcherez pas. Les circonstances et les gens impliqués peuvent tous être passablement différents mais l’argument en soi est une ressurgence d’un argument à l’intérieur de vous.
Si J’avais à choisir les mots qui expriment l’argument que vous poursuivez, si J’avais à choisir la question que vous mettez de l’avant et que vous voulez vraiment, si Nous devions examiner chaque bribe de colère que vous ayez eue, ce serait ceci: «Est-ce qu’on m’aime suffisamment ? Est-ce qu’on m’a aimé suffisamment ? On doit m’aimer suffisamment. J’exige qu’on m’aime suffisamment».
Cela n’est-il pas vrai? Cela n’est-il pas vrai pour vous?
Quel est le remède, bien-aimés? Le remède est de savoir qu’on vous aime et qu’on vous aime suffisamment. Vous n’avez rien à exiger. C’est que, tout simplement, quiconque vous a offensé ne vous a pas témoigné l’égard dont vous avez tant besoin et que vous méritez.
La bonne chose ici est que vous savez que vous méritez cet égard. Oui, vous le méritez. Oui, bien sûr que vous le méritez. Maintenant, prenez-vous en main et acceptez que vous avez tout l’amour du Ciel. Il est tout à vous. Abandonnez l’idée que les autres doivent vous manifester l’égard que vous recherchez. Vraiment, si vous vous témoigniez l’égard que vous recherchez et méritez, par quoi pourriez-vous être offensé? Réfléchissez un moment. Comprenez que vous avez effectivement tout l’amour existant. Vous avez Mon amour et tout l’amour du Ciel. Vous avez l’amour éternel et infini et c’est ce que vous êtes. Maintenant, soyez-le.
Alors que vous vous élevez en conscience, tous ceux qui se disputent avec vous s’élèveront également en conscience. Ils s’écrient pour les mêmes preuves d’amour pour lesquelles vous vous êtes écrié. Aimez vos adversaires. Aimez-les en silence et il n’y aura plus de sujet de discorde. Le prix à payer de ne pas se sentir aimé ou aimé suffisamment est trop élevé. Cédez. Concédez et allez de l’avant avec la vie. Trouvez et enlevez de votre cœur tout ce qui est moins que l’amour. Ne vous accrochez pas à l’idée latente que vous n’êtes pas suffisamment aimé.
En termes du monde, le besoin d’amour est le besoin d’amour de l’ego. L’ego a une petite circonférence. Vous, qui êtes Mon enfant magnifique sur Terre, en cet instant même, devenez comme vous êtes au Ciel où vous avez tout l’amour du Ciel et savez que vous l’avez. Ce n’est pas une question.
Les grands Êtres Spirituels sur Terre, connus ou inconnus, ne gaspillaient pas leurs cœurs et leurs âmes dans des pensées vulgaires. Ils s’ennoblissaient par leurs pensées. Ils étaient des êtres humains. Ils n’étaient pas plus nobles que vous sauf que, dans leurs pensées, ils l’étaient. Ils n’exigeaient pas l’amour. Ils aimaient. Ils n’avaient pas besoin qu’on s’occupe d’eux et pourtant on s’occupait d’eux. Ils parlaient et on les écoutait. Leurs pensées n’étaient pas celles du commun des mortels. Vos pensées ne doivent pas être non plus celles du commun des mortels.
La pensée commune des hommes communs sur Terre est: «Moi, moi, moi». Comme plusieurs personnes ne s’aiment pas encore, elles croient devoir protester qu’elles ne reçoivent pas de reconnaissance et, en conséquence, elles exigent des preuves d’amour en trépignant, en levant la voix et en exigeant de la personne d’en face qu’elle leur donne la dose d’amour qu’elles réclament.
Offrez votre amour en premier. Offrez-le en silence et plus jamais n’existera le concept d’adversaire. Il n’existera pas.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/the-cure.html