Dieu a dit:
Et si vous pouviez Me laisser ce qui vous trouble? Et si vous pouviez laisser aller tout ce à quoi vous tenez si fermement? Et si vous le pouviez? Et si vous le faisiez?
De quel poids vous délesteriez vos épaules. Comme vous vous sentiriez soulagés. Comme vous vous sentiriez légers en Me laissant vos fardeaux. Déposez-les à Ma porte ou laissez-les à Mes pieds. Pour Moi, c’est comme s’ils n’étaient rien du tout. Pour vous ils sont tout. Les fardeaux sont des poids que vous portez. Ne les portez pas. Vous n’avez pas à les porter.
Je ne veux pas dire que vous les feignez. Je veux dire que vous enlevez ce sac à dos de fardeaux de vos épaules. Enlevez ce sac à dos. Le fait de le transporter ne résout rien. Dégager votre dos de ses fardeaux contribue à les défaire. À tout le moins, vous vous sentez plus légers.
Qu’est-ce qui vous pousse à les transporter avec vous comme s’ils devaient être gardés en lieu sûr? Quel bien cela fait-il? Ça ne fait que rajouter du poids à vos pieds. Ça vous fait tenir la tête basse et les épaules lourdes. Vous allez améliorer votre posture en laissant tomber vos problèmes. Améliorez-la maintenant.
Le mot intrépide est un bon mot. Quand vous transportez avec vous vos fardeaux, vous êtes intimidés. Dégagez-vous de vos fardeaux et vous allez être intrépides. Pourquoi ne pas être intrépides? Les problèmes ne doivent pas vous mordre les talons.
Si vous ne savez pas comment résoudre ce qui vous oppresse, pourquoi alors le transporter avec vous? Déposez vos fardeaux.
Parfois les problèmes disparaissent par eux-mêmes. Parfois les problèmes ne disparaissent que lorsqu’ils sont terminés. Entre-temps, pourquoi vous appesantir avec des problèmes qui sont en train de se retirer ou même qui s’annoncent? Vous servez-vous de vos ennuis comme musique de fond?
Il semble que vous croyez devoir avoir des problèmes, que vous croyez que les problèmes font partie de la vie, font partie de vous.
Et si vous vous mettiez à penser que les problèmes n’ont pas à être à vos trousses? Il n’est pas nécessaire que les problèmes vous talonnent. Prenez congé des problèmes. Si les problèmes ont à vous trouver, ils vont vous trouver même sans votre aide. Vous pouvez laisser les problèmes à leurs propres moyens. Vous n’avez pas à les aider. Vous n’avez pas à les transporter.
Abandonnez le fardeau des problèmes. Laissez-le sur le bord de la route. Si vous avez une difficulté, c’est suffisant. Occupez-vous-en quand elle se présente, non avant et non après. Même après qu’un problème ait été réglé, n’avez-vous pas persisté à le transporter avec vous comme si vous aviez une dette envers lui? Que pensez-vous devoir au passé, bien-aimés, pour continuer à l’épauler?
Finissez-en avec l’idée de problème. S’il n’y avait pas de mot pour la désigner, existerait-elle? S’il n’y avait pas de mot pour problème, les problèmes existeraient-ils? Je vous pose sérieusement la question.
Et si on considérait les problèmes comme de simples nids de poule sur le pavé. Personne n’est réjoui par les nids de poule mais personne non plus n’est vaincu par eux. Eh bien! ce ne sont que des nids de poule sur le pavé. Les nids de poule ne sont pas vos préférés mais ils ne sont pas non plus vos ennemis. Ils sont tout simplement là. Ce n’est pas la mer à boire. Vous roulez avec ou sans les nids de poule.
Et si on voyait les problèmes comme des bosses sur la route? Une bosse par-ci, une bosse par-là. Jusqu’à maintenant, vous avez fait votre chemin à travers chacune des bosses de la route. Vous ne pouvez faire votre chemin autrement qu’au travers des bosses de la route. Les bosses ne vous poursuivent pas. Elles sont là et puis vous en avez fini. Vous les traversez à chaque fois. Les bosses sur la route sont ce que vous dites qu’elles sont, ni plus, ni moins. Les bosses sur la route ne sont, en définitive, que des bosses sur la route.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/what-if-you-could-leave-your-burdens-to-god...