Dieu a dit:
Comme il est splendide, ce monde imaginé que J’ai créé. J’ai créé l’imagination. J’ai manifesté l’imagination. Le vous individuel est imaginé, imaginé dans le moindre détail. J’ai imaginé le mâle et la femelle et Je les ai donnés l’un à l’autre. J’ai imaginé un Jardin d’Éden qui était très ressemblant à la réalité de ce que J’avais imaginé. Les imaginations ont pris le dessus et s’ensuivit la confusion et des histoires commencèrent et se poursuivent encore. Il y a une bosse sur la route. Il doit y avoir une bosse sur la route que vous devez encaisser ou par-dessus laquelle vous devez sauter. Ce sont les exigences des histoires. Il faut que le souffle soit suspendu. Il y a une telle excitation.
La tension est comme un caramel mou ou de la tire de la Sainte-Catherine. La tension va dans le sens de l’étirement puis elle est résolue. Le souffle est suspendu et la vie continue avec de nouveaux drames qui poussent.
Mes enfants font plus que simplement raconter une histoire. Ils la vivent. Du moins, dans les apparences. L’imagination rend tout réel. L’imagination rend réels les dragons et toutes sortes de choses. L’ogre est réel. Les gnomes sont réels. Tout est susceptible d’être vrai ou, plutôt, tout peut sembler réel dans la mesure où on y croit.
Les étoiles doivent recevoir nos vœux. C’est une tradition valable. On doit se chauffer au soleil et le laisser éclairer Notre chemin. L’étoile polaire vous tire comme les marées. Vous avez le libre arbitre, pourtant le libre arbitre n’est qu’expérimental donc temporaire. Vous avez de nombreux réflexes. En dernier ressort, vous les choisissez même quand vous êtes certain que vous ne les choisissez pas. Vous êtes certain que les réflexes vous ont été inculqué. Peut-être est-ce un jeu de chiffres et qu’on vous a assigné certains réflexes ou certaines réactions alors que vous ne voudriez pas les avoir.
Quelqu’un ou quelque chose dit: «Danse». Et alors vous dansez. Quelqu’un ou quelque chose dit: «Pleurez» et alors vous pleurez. La bonne volonté est votre volonté. Elle sort de sa cachette et commence à parader devant vos yeux. De votre cœur à vos yeux, la bonne volonté se pavane.
Le brouillard se lève ce matin parce que vous êtes la clarté du soleil découvrant sa propre clarté. Ce que le découvreur découvre, c’est lui-même. Il est dans l’acte de découvrir ce qu’il a toujours su. Même au cœur de l’imagination, il connaît la Vérité et il joue le jeu de redécouvrir ce qu’il a toujours su mais ce dont il s’est détourné. Il a détourné les yeux. Vous avez détourné les yeux. C’est par un trou de serrure étroit que vous laissez pénétrer la lumière. Ce sont les enjeux que vous avez établis pour rendre la vie intéressante.
Et pourtant, combien de tout cela retient votre attention, Je vous le demande. Vous voulez savoir comment vous en êtes venus à être. Il n’y a pas de mots pour vous expliquer cela. Cela doit simplement se lever sur vous. Un jour, vous tirez simplement un rideau et le soleil brille sur vous.
Toutes les histoires sont des fabrications. Vous les configurez. Les histoires sont comme des châteaux de sable que vous faites sur la plage et que les vagues effacent. Qui peut dire que les châteaux de sable ont réellement été là parce que maintenant ils ont été effacés et que les sables dont ils étaient faits se sont fondus avec tous les sables du temps qui couvrent les plages.
De combien de mots le temps a-t-il besoin? Les mots peuvent-ils être mesurés en temps à la manière dont le monde mesure le temps? Combien de mots par minutes pouvez-vous taper? Quand vous connaissez la réponse, que vous reste-t-il? Où la réponse vous a-t-elle conduit et pourquoi tenez-vous cette réponse? À quoi bon tout cela?
L’imagination est une charmante pause au milieu du silence. Le Silence est la proie autour de laquelle vous vous rassemblez. Vous vous rassemblez autour du silence et du feu de camp. Voici deux champs de vie sur Terre – le silence à un bout et le feu à l’autre bout. Il y a conflagration et le silence et la conflagration sont engagés dans une course. Et lequel des deux gagne, selon vous?
Le silence, bien entendu, parce que seul le silence est. Le Silence n’a pas besoin d’allumette pour être allumé. L’Amour vit le Silence.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/the-imagined-world.html