Qu’y a-t-il de si difficile de prendre la vie avec calme et continuité? Quelles sont vos objections? Quels sont vos choix?
Vous avez peut-être choisi de prendre la vie avec calme et continuité de temps à autre mais pas tout le temps. Vous pouvez crier au malheur devant chaque obstacle se présentant devant vous. Vous pouvez ruer et crier. Vous pouvez vous étendre par terre et laisser le train vous passer dessus. Vous pouvez aller manger de la crème glacée dans l’espoir que cela va vous calmer. Vous pouvez aller danser. Vous pouvez venir en aide à quelqu’un. Vous pouvez lire un livre. Vous pouvez être un ami pour vous-même ou vous pouvez être un fauteur de troubles.
Combien longtemps voudriez-vous rester en compagnie d’un ami qui vous rappelle constamment que la vie vous a malmené, qu’elle a jeté des embûches sur votre chemin? Combien longtemps voudriez-vous entendre ça?
Et pourtant, n’avez-vous pas été ce genre d’ami envers vous-même? «Fais attention, fais attention» a bien pu être le thème de votre vie. «Danger à l’horizon. Prend garde.»
Il est bon de détacher votre esprit de vos problèmes. Il vaut mieux encore saluer vos problèmes d’un coup de chapeau et les mettre en perspective. Vous pouvez les laisser devenir le foyer de votre vie ou bien vous pouvez les mettre à leur place et vous concentrer sur ce qui donne un sens à votre vie. Assurément, les obstacles ne constituent pas le sens de votre vie ni n’en sont la substance. Quand vous fixez votre attention sur ce qui compromet votre joie, vous n’êtes pas en train de vous concentrer sur la joie. Vraiment, mes chers, fixer votre attention sur les problèmes équivaut à absorber du poison. Vous carburez avec des pensées corrompues. Les problèmes ne devraient pas constituer votre raison d’être. Les problèmes ne doivent pas vous envelopper. Vous n’avez pas à vous disputer avec eux.
Regardez la vie et les soi-disant problèmes de la vie comme la météo. La météo change constamment. Ce que vous appelez beau temps ou mauvais temps est un fait de la vie et le temps apparaît puis disparaît. Qui laisserait la circonstance extérieure du temps qu’il fait gâcher sa journée ou vouloir qu’elle laisse sa vie tranquille? Pourtant, vous avez probablement laissé les préoccupations quotidiennes à circonstances changeantes réglementer votre journée et souvent la ruiner. Bien-aimés, siffler un air joyeux.
Les circonstances extérieures, même celles qui sont merveilleuses, ne sont pas la substance de ce que vous êtes. Je vous ai fait et Je vous ai fait entiers. Je ne vous ai pas fait pour que vous vous agenouilliez devant le caprice des circonstances aléatoires. Ne laissez pas les événements extérieurs vous modeler. Je vous ai déjà modelé. La vie extérieure n’est pas là pour vous recréer. Vous n’êtes pas des escroqués.
Vous êtes Mes enfants et Je vous ai fait amour. Je ne vous ai pas fait pour que vous soyez amour seulement de temps en temps. Je ne vous ai pas fait complètement dépendants de ce qui se passe autour de vous. Qui d’autre que vous a fait cela? Vous pouvez avoir décidé d’être le yo-yo du monde, donnant ainsi aux événements désagréables un pouvoir sur vous. Vous en avez fait vos chefs. Vous en avez fait des dictateurs. Vous les avez laissé dicter vos humeurs et votre sens du bien-être.
Avez-vous fait cela? Pourquoi feriez-vous cela? Par défaut? Avez-vous pensé que vous n’aviez pas le choix, que votre état d’âme était pour toujours à la merci des événements extérieurs?
À partir de ce jour, prenez congé des énervements et des tracas. Énervements et tracas vous sont aussi utiles que les maux de tête. Ils sont même moins utiles parce qu’ils ne s’en vont jamais d’eux-mêmes. Le vrai état des choses est qu’ils sont dépendants de vous. Énervements et tracas ne sont rien sans vous. Ils ne peuvent survivre que si vous vous y épuisez et leur confiez la gouverne de votre vie.
Soyez indulgents avec la vie. Vers l’amont ou vers l’aval, selon votre point de vue, la vie s’étale devant vous. Bénissez votre vie. Changez votre tournure d’esprit et occupez celui-ci avec des pensées qui vous mènent quelque part. C’en est assez de tourner en rond.