Dieu a dit:
Dieu a une patience infinie et ne s’offusque pas, pourtant ce n’est pas de la patience que Dieu possède. La patience a un côté impatient. La patience est patiente malgré son impatience. L’impatience est le côté sombre de la patience. En Vérité, Dieu ne possède ni patience ni impatience. Dieu n’attend pas. Dieu n’a pas à supporter quoi que ce soit. Les humains font claquer la langue et endurent les choses au nom de la patience qui n’est que l’autre versant de l’impatience. Dieu sait mieux.
Que peut attendre Dieu alors qu’il n’y a pas de temps pendant lequel attendre? Dieu ne tape pas du pied, attendant que vous vous accomplissiez. Dieu sait déjà que vous êtes accomplis. Il sait que vous êtes déjà avec Lui au Ciel. Au ciel, personne ne tape du pied.
Sur Terre, personne ne blâme un nouveau-né de ne pas marcher. De la même façon, Je ne vous blâme pas de vos présomptions et de votre inaptitude à voir aussi loin que Je peux voir. Je sais que vous le pourrez. Je sais que vous êtes au stage infantile de l’évolution et que vous gravissez les marches aussi vite que vous en êtes capables. Même si votre ascension est lente, si on la mesure en temps terrestre, Je sais que vous gravissez aussi vite que vous le pouvez. Je sais aussi que vous allez gravir plus rapidement. Je sais qu’en un clin-d’œil vous serez ici et vous aurez oublié que vous aviez déjà pensé que vous n’étiez pas ici précisément avec Moi. Vous vous serez réveillés de votre rêve sans couleur, parce que vous avez rêvé seulement en gris, pour ainsi dire. Vous rêviez dans le brouillard. Dois-Je être impatient pour ça? Devrai-je vous pardonner? De quoi, au juste? Pour avoir rêvé votre rêve et pris tout le temps au monde pour vous en réveiller? Je comprend certainement que votre votre voyage est le vôtre. Ce n’est pas celui de quelqu’un d’autre.
Je n’ai jamais cessé de vous étreindre. Je n’ai jamais fait de pause. Je ne vous ai jamais vu comme vous sembliez vous voir vous-mêmes. Je vois tout. Je sais tout. Je vous connais. J’ai plus qu’une vision. Je vois la Réalité. Une partie de cette Réalité est que vous, également, allez voir. Vous commencez à voir maintenant. Vous êtes à mi-chemin du sommet de la montagne. Vous avez déjà dépassé le point de non-retour. Point de retour pour vous aux illusions du passé. Vous ne glisserez pas derrière, bien-aimés. Vous poursuivez votre ascension. Vos chutes de la grâce ne sont qu’illusions. Vous avez infusé dans l’illusion. Même un sachet de thé finit par sortir de la tasse où il infusait. Ne savez-vous pas que vous êtes plus qu’un sachet de thé? Même si le thé, en sachet ou non, est agréable, vous êtes de loin plus grands que ça. Nous pourrions dire avec humour que vous êtes Ma tasse de thé. Je vous ai infusé il y a longtemps et vous êtes presque prêts. Commencez-vous à le sentir? Sentez-vous votre empressement? Commencez-vous à sentir que vous êtes à la cime de la montagne et que vous êtes en train de jeter un regard sur l’étendu qui s’offre à vos yeux? Vous êtes tellement près. Ça ne demande plus d’effort maintenant. Il s’agit simplement d’ouvrir vos yeux et de regarder ce qui est. Au fait, ce n’est pas un grand accomplissement. Bien sûr, le contraste est grand. Le contraste entre ce que vous pensiez et ce qui est réellement n’aura jamais été aussi grand. La distance n’était que d’un kilomètre. La distance perçue était aussi grande qu’il n’est possible d’imaginer et pourtant, la distance était nulle. L’esprit a conçu la distance. L’esprit ne pouvait vraiment figurer comment un plus un auraient pu faire Un. L’esprit a un système de calcul duquel il ne peut vraiment s’échapper.
Maintenant il le peut. Maintenant il le fera. Et vous et votre esprit rirez de la plaisanterie une fois que vous l’aurez saisie.
Traduit par Normand
Page originale: http://www.heavenletters.org/your-mind-has-a-number-system.html