La Gloire du Ciel
Heaven #3656 – La Gloire du Ciel – 28 novembre 2010
Dieu a dit :
Où que vous soyez assis, Je suis assis avec vous. Lorsque vous êtes debout, Je me tiens debout avec vous. Quoi que vous fassiez, Je vous accompagne. C’est la Réalité de la vie. Tous les restes, bons ou moins bons, ne sont pas réels. Ce sont des ajouts, des accessoires, des commentaires écrits en bas de page qui se prétendent biographiques, scientifiques, tout sauf fictionnels – ce qu’ils sont en vérité.
Cette fiction a le vent en poupe dans l’océan mouvementé du monde. Cette histoire est captivante : vous voulez savoir comment tout a commencé. Cette histoire se prolonge sur la Terre, et vous ne parvenez jamais à la fin. Il n’y a pas de fin. Où que vous vous arrêtiez, il y a encore davantage d’histoires qui s’écrivent, avec ou sans vous.
La Véritable Histoire – qui se tient en deçà de la petite histoire fictive – est autre chose. Elle dispose de toute la vitalité grâce à laquelle une histoire fictive se développe. Mais la fiction n’a aucune chance comparée à la Véridique Histoire. Véridique, la Véritable Histoire est sans suspense. Qui parmi vous a besoin de suspense lorsque vous êtes dans la Gloire de la Lumière du Ciel ? Avec le suspense, vous êtes suspendu. Dans la Gloire Lumineuse du Ciel, vos pieds sont – en quelque sorte – bien ancrés au sol. Dans la fiction, votre tête est dans les nuages. Le monde prend les choses à l’envers. Depuis très longtemps, le monde a pris les choses à l’envers.
C’est dans ce qui n’est pas manifeste dans l’histoire que se tient la Vérité. L’histoire se fonde sur la Vérité, pourtant l’histoire n’est qu’une fiction tirée par les cheveux. C’est une fantaisie, une comédie jouée jusqu’au bout. Votre biographie est complètement fictive. Vos statistiques vitales sont des fictions. Votre vie entière n’est qu’une fiction qui raconte l’histoire de l’amour bafoué, méprisé, tourmenté, non reconnu, brulé, déchiré, rejeté, volé, enterré, piétiné, dépenaillé. La vie est plus que ce que peut voir vos yeux. Ce que vos yeux peuvent voir ne représente qu’une infinitésimale partie de ce qui est, à peine la lueur d’une étincelle de vie. Ce que vos yeux peuvent voir n’est qu’une pâle lumière qui s’affaiblit.
Alors, que se passe-t-il sur la scène de la vie ? Rien ne se passe, mes bien-aimés. Beaucoup de choses paraissent se passer, mais pourtant rien ne se passe. Toutes ces histoires de gémissements, de revêtements de sac (1) ne sont que des enjolivements. Depuis la plénitude du néant une frêle écriture émerge, et pourtant nul caractère ne subsiste, aussitôt effacé et emporté par le vent.
Qui pourrait inventer la vie avec tous ses tours et ses détours ? Pourtant, tout est fabriqué, inventé de toute pièce. On s’accorde à la reconnaître, pourtant tout est inventé. Les règles se changent en sable. La vie dans le monde est devenue comme des sables mouvants et vous vous êtes empêtrés dedans. Bien qu’il s’agisse d’une fiction, vous ne pouvez refermez le livre. Vous qui êtes immortels, vous sentez que la fiction vous immortalise. Vous n’avez pas besoin d’être immortalisé.
Et pourtant, tout cela étant dit, la vie reste à vivre. Vous n’allez pas la négliger juste parce qu’elle est une fiction. Vous n’allez pas accepter une vie médiocre juste parce qu’il s’agit d’une vie fictive. Dans cette histoire irréelle, vous faites au mieux de vos possibilités pour être un héros. Tant que vous y êtes, dans cette histoire rêvée, pourquoi ne pas être un héros ? Pourquoi ne pas être celui qui sauve la journée ? Pourquoi ne pas être le prince qui sauve la princesse, même si dans cette histoire vous portez un déguisement et vous ignorez votre véritable royauté ? Pourquoi ne pas être le plus grand conteur que le monde est connu ?
Même dans le monde, vous pouvez vivre la Gloire du Ciel. Vous pouvez manifester le Ciel. Ce qui est certain, c’est que vous êtes le héros de votre propre roman. Vous pouvez être le méchant, le vilain, certes, si vous voulez, mais pourquoi voudriez-vous être autre chose que le héros de l’histoire dans laquelle vous vous retrouvez ?
(1) les pénitents étaient revêtus de sac lorsqu’ils jeûnaient et se lamentaient. Faire pénitence en prenant le sac et la cendre.
Traduit par Jean-Christophe.
Page originale : http://www.heavenletters.org/the-glory-of-heaven.html