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Heavenletter #4287 – Si l’Amour Était un Aliment – 20 août 2012

Dieu a dit:

Peut-être avez-vous sauté sur les preuves qu’on ne vous aime pas plutôt que sur les preuves qu’on vous aime. Tel un chat qui se jette sur un jouet, vous vous jetez sur l’idée qu’on vous ignore. Ou, quelqu’un, de fait, vous aime. Il y a de cela des preuves des dizaines de fois et puis il y a une fois ou deux où vous n’êtes pas l’idole du jour et cela vous atterre. Alors cela paraît comme si vous étiez la sorcière perverse dans la Belle au bois dormant, vous demandant: «Qui est le plus aimé de tous dans tout le royaume?» Si le miroir de votre esprit nomme quelqu’un d’autre que vous, vous passez de la colère à la distraction.

Distrayez-vous plutôt du sens de manque. Recherchez ce qui vous plaît. C’est la seule chose à rechercher. Ne recherchez pas les incidents où l’on vous a ignoré. Je vous dis d’ignorer la moindre évidence qu’on vous ignore.

Vous ne pouvez supporter de paraître comme le second violon. Vous ne pouvez supporter de ne pas être apprécié comme vous le voudriez si désespérément et que vous croyez devoir l’être. Vous méritez en effet d’être aimé. Voici l’idée, bien-aimés: aimez-vous comme vous le méritez et alors vous n’aurez pas tant besoin de l’amour à l’extérieur de vous.

Ressentir le besoin d’amour ne devient pas vous-même. Votre besoin rend plus difficile pour quelqu’un d’autre de vous aimer. Libérez-vous du sentiment d’indigence et vous vous rendez disponible à être aimé par le monde entier.

Mieux vaut que vous vous concentriez sur votre propre action de donner de l’amour. Soyez celui ou celle qui aime. Semez les preuves de votre amour le long de votre chemin. Plutôt que vous inquiétez si on vous néglige, rappelez-vous que vous avez de l’amour à donner et donnez-le. Le non-interventionnisme est souvent une grande preuve d’amour. Libérer quelqu’un d’autre pour qu’il soit lui-même ou elle-même est une grande preuve d’amour.

Ainsi, il peut arriver parfois que vous ayez à exprimer votre geste d’amour en prenant un recul parce que ce que vous croyez être de l’amour envers quelqu’un peut en réalité être un sens de la possession plutôt que de l’amour. Alors que vous ne pouvez trop aimer, vous pouvez cependant trop vouloir posséder. Vous pouvez trop désirer. Vous pouvez trop exiger. Vous pouvez avaler quelqu’un dans votre amour et dans votre besoin d’amour. Est-ce que ce que Je suis en train de vous dire vous rappelle quelque chose?

Aimez de tout votre cœur et laissez à l’être aimé sa liberté. Personne n’est responsable de la joie qu’il y a dans votre cœur. Vous êtes. Vous seul êtes. Je veux dire, vous et Je sommes. Personne d’autre que vous n’est responsable du sens de l’amour dans votre cœur. Cette prise de conscience est un grand soulagement pour ceux qui vous aiment et ce sera également pour vous un grand soulagement quand vous allez vous aimer vous-même. Vous ne dépendez de quiconque pour l’amour qu’il y a dans votre cœur. Vous n’êtes pas dépendant.

Quand vous êtes comme une éponge absorbant l’énergie d’amour de quelqu’un d’autre, vous lui enlevez peut-être l’opportunité de vous aimer.

À l’occasion, dans votre besoin d’amour, vous avez été comme un agent de recouvrement exigeant le remboursement d’une dette. Pouvez-vous reconnaître cela?

Vous avez désiré l’amour et vous l’avez désiré de la façon dont vous pensez qu’il doit se présenter, comme si l’amour de quelqu’un d’autre devait être à votre façon sinon rien du tout. Relâchez les rênes de l’amour que vous avez tenues si fermement dans votre main. Soyez celui ou celle qui permet l’amour. Ne forcez pas la main de l’amour parce qu’alors votre main sera devenue un poignet. Donnez et recevez l’amour avec calme et détente. Vous accomplissez cela en ne vous accrochant pas à l’amour comme si vous ne pouviez vivre sans la preuve d’amour que vous cherchez.

Cherchez à donner de l’amour, bien-aimés, et donnez-le à partir de votre cœur véritable. Si l’amour était un aliment, vous ne le cuisineriez pas seulement selon vos goûts préférés. Vous seriez heureux de cuisiner pour délecter un autre palais, non seulement le vôtre, n’est-ce pas?

Traduit de l’anglais par Normand Bourque.

Page originale : http://www.heavenletters.org/if-love-were-food.html